BITUMAGE DES ROUTES OU BLANCHISSEMENT D’ARGENT
Tous ces pseudo-travaux bâclés entrepris sont du gaspillage d’argent, puisque l’on fait tout simplement du maquillage sans intérêt , en refaisant les trottoirs en bitumant les routes et avenues de la ville à la va vite pour se donner bonne conscience. Autre fait important c’est que les entreprises chargées de ces travaux sont au nombre de trois dont certains patrons sont parents de certaines autorités, comme quoi c’est toujours ceux qui ont le bras long qui bénéficient de contrat important pour rafler la mise et empocher des milliarrds.
« YA M’ZEOUEQ MEL BERA ,OUECH HALEK MEL DAKHEL ?
Comme de coutume on entreprend des travaux ou toutes sortes de réaménagement périodique cependant dans la foulée de ces précipitations, aucune coordination pour ce qui est de l’organisation routière, surtout qu’il s’agit du bitumage d’avenues et route du centre ville causant de grandes perturbations en matière de circulation des véhicules au niveau de l’avenue Mohamed Khémisti, route d’Oran , la Salamandre et autres, où l’on a déjà procèdé à des travaux de réaménagement et de bitumage. Mais le hic c’est que ces avenues qui ont été bitumées, l’on constate qu’aucune norme n’a été respectée, à savoir que : la couche de bitume a été tellement élevée qu’elle est au même niveau que les trottoirs,sans compter les nids de poules larges comme des crevasses au milieu même de la chaussée. Selon un un ex responsable des travaux publics. .
Où sont passés les ingénieurs des travaux publics pour le suivi des travaux ?
Ce qui est grave, c’est que des personnes qui sont du métier tels que certains techniciens qui sont au fait de ce genre de travaux, se demandent pourquoi il n’y a aucun contrôle ni suivi lors de travaux importants comme le bitumage, selon eux à voir la quantité de bitume que mettent les entreprises parfois sur certains tronçons met en évidence le non respect des normes qui régissent de tels projets qui consomment des milliards. Selon un autre technicien des travaux publics : « les couches sont parfois de 15/20 cm alors qu’ailleurs ils mettent du gasoil noir liquide qui disparait en été alors que 5/8 cm de bitume suffirait, et avec la quantité employée, on pourrait ainsi faire 2 fois plus de bitumes sur 2 fois plus de routes ! Cette façon de procéder gonfle les factures et le travail est bâclé, car du bitume en aussi grande quantité est instable et c’est pour cela qu’on voit des sillons laissés par les roues, des véhicules lourds et légers et à la longue l’on voit apparaître des nids de poule, comme d’ailleurs vous pouvez le constater sur l’avenue Khemisti près de l’immeuble qui est en construction ou à partir de l’OPGI en allant vers Mazagran ou sur le nouveau front de mer de la Salamandre ou même sur l’avenue de Benyahia Belkacem et pour camoufler tout cela on n’a refait que les emplacements de bouches d’égouts. Autre chose, on ne peut faire du bon travail lorsqu’on est perturbé par la circulation des véhicules qui empêche une concentration dans le travail, car avec le dérangement continu, l’entreprise qui a le projet bâcle le travail pour terminer et aller ailleurs, aussi pourquoi ne pas stopper la circulation sur les tronçons traités pendant le bitumage et permettre aux équipes de travailler dans de bonnes conditions. Avec les voitures, qui roulent dessus avant son refroidissement il est certains que le bitume lorsqu’il est chaud se déforme le jour même de sa pause !!! On a tendance à croire que c’est fait exprès pour être refait dans quelques temps, car dès que les gens roulent dessus on se retrouve avec des sillons de 10 cm d’écart avec le niveau de la route ! Ils sont où les ingénieurs du génie civile, comment, font-ils pour avaliser de tels projets aussi mal faits et qui coûtent des milliards.
Le bricolage, l’art des nouvelles entreprises parachutées d’en haut .. !
Selon notre interlocuteur, un ancien des travaux publics : la couche de bitume est trop épaisse par endroit et trop mince en d’autres nous dira-t-il, aussi il ne faut pas s’étonner si des gonfements apparaissent par la suite pour refaire encore, ce qui va permettre à certains entrepreneurs de gonfler la tchipa. Dans un autres contexte poursuivra-t-il, si l’on compare la ville de Mostaganem par rapport à d’autres villes du pays celle ci ont réglé le problème de circulation routière en milieu urbain, en construisant des ponts suspendus ou en aménageant des tunnels et des trémies pour désengorger la ville du fait qu’aujourd’hui il y a les moyens et les solutions pour organiser les réseaux routiers, alors qu’à Mostaganem la situation ne fait qu’empirer surtout à l’heure de pointe et le nombre croissant de véhicules. Le constat est des plus amer selon cet ex responsable des travaux publics qui tient selon lui à dénoncer cette mascarade à chaque fois du fait que n’importe quel projet n’est pris au sérieux et que le suivi n’existe pas, les entreprises qui sont soumises au cahiers des charges et qui sont chargés de projets importants s’en lavent les mains du fait que dés la fin des travaux les réceptions sont faites sans qu’aucune réserve n’est prise ce qui est malheureux alors que des milliards sont jetés par les fenêtres.
Benyahia Aek