Les débats ont été animés par le ministre du Commerce en personne: Les exportations hors hydrocarbures objet d’un séminaire à Annaba

Les débats ont été animés par le ministre du Commerce en personne: Les exportations hors hydrocarbures objet d’un séminaire à Annaba
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Réaliste, le ministre a rappelé que les pouvoirs publics ne sauraient tolérer plus longtemps la dépendance de l’Algérie aux rentes pétrolières, qui représentent, comme chacun le sait, 98% des exportations nationales.

La diversification et la promotion de la base d’exportation hors hydrocarbures ont été à l’ordre du jour du séminaire qui a été organisé, avant-hier, à Annaba par la Chambre de commerce et d’industrie Seybouse, et qui s’est déroulé en présence du ministre du Commerce, Belaib Bakhti et du président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, Mohamed Laïd Benamor.

Cette rencontre, à laquelle ont également participé les membres élus et les directeurs des CCI des wilayas de Guelma, Skikda, El-Tarf et Souk Ahras aux côtés des responsables régionaux de l’administration des douanes et des impôts de la région, a été l’occasion d’échanges très fructueux avec les nombreux opérateurs économiques qui y ont participé. Le ministre du Commerce, dont c’est la première sortie officielle à Annaba et qui a assisté de bout en bout à cette journée de vulgarisation et de sensibilisation, a d’emblée tenu à expliquer que le choix qui s’est porté sur la ville côtière et sur la région extrême est du pays pour aborder un thème aussi important que celui des exportations hors hydrocarbures, n’est pas fortuit. “Nous avons ciblé cette wilaya pour discuter d’un sujet aussi sensible que celui des exportations hors hydrocarbures, pour la première fois de commerce extérieur, en dehors du siège du ministère du Commerce, parce que nous savons que dans cette région sont établis de nombreux hommes d’affaires qui ont une expérience notable dans le domaine et que nous nous devions de les rencontrer pour avoir leur précieux avis sur la question”, a indiqué Belaib Bakhti, comme pour souligner qu’il est venu surtout pour s’imprégner des contraintes, qui freinent les efforts des opérateurs économiques. Réaliste, le ministre a rappelé que les pouvoirs publics ne sauraient tolérer plus longtemps la dépendance de l’Algérie aux rentes pétrolières, qui représentent, comme chacun le sait, 98% des exportations nationales.

“Deux tiers des calories que l’Algérien consomme sont importés et nous ne pouvons plus accepter de dépendre des prix du baril de pétrole, surtout que tous les experts sont unanimes à affirmer que l’Algérie a les moyens de développer son économie, en s’impliquant impérativement dans d’autres domaines que celui des hydrocarbures”, insistera-t-il. Et d’ajouter que son département est en train de tout faire pour que les difficultés que rencontrent les exportateurs soient aplanies, ceci en mettant à leur disposition des cellules d’écoute et en leur accordant toutes les facilités dans leurs relations avec les banques, les Douanes et les moyens de fret, afin qu’ils procèdent à leurs expéditions dans les meilleures conditions possibles. Ce dernier se montrera très attentif à l’énoncé des communications que feront tour à tour le représentant du FCE dans la wilaya de Annaba, Noureddine Berrezag et Mme Chetab, une experte chercheuse au sein du Cread, ainsi que des opérateurs économiques versés dans les exportations de produits divers vers l’étranger.

LG Algérie

Tous ces intervenants, sans exception, ont dit leur déception de la rigidité de l’administration des Douanes et des banques, en particulier, dont les lenteurs ralentissent, si elles ne bloquent pas, les opérations d’exportation. Le ministre a alors promis de multiplier les rencontres avec les exportateurs de toutes les régions du pays et a annoncé qu’un numéro vert sera bientôt mis en service au niveau de son département pour recueillir les doléances de ceux-ci.