Le président de la Confédération africaine de football, le Camerounais Issa Hayatou, et ses actuels «hommes de main» ne sont pas prêts de remettre de sitôt les pieds en Algérie. Pour cause, l’homme n°1 de la CAF, a commis un véritable affront envers notre pays, via un exécutif nouvellement «choisi» à sa mesure, pour que ce sinistre personnage n’en fasse qu’à sa tête, même au détriment de l’éthique sportive.
Un homme qui s’est érigé au fil de ses précédents mandats, au nombre de sept, en véritable « dictateur » avéré et sans le moindre remords. Hayatou qui n’a jamais fait preuve de charisme, s’est avéré aujourd’hui un très piètre dirigeant qui a complètement «dévoyé» le football africain, pour assouvir ses desseins d’ordre personnel, au point de faire voter une nouvelle résolution en assemblée générale, afin de postuler pour un 8ème mandat et qui ne dit pas son nom. Cité dans plusieurs affaires d’argent et qui ont fait scandale, même au niveau de la FIFA, Issa Hayatou qui n’a jamais porté réellement dans son cœur, un pays comme l’Algérie, a commis mercredi dernier au Caire, un fait sans précédent et que notre pays n’est pas prêt de lui pardonner. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ce sinistre homme agit contre l’Algérie. Pour preuve, on ne compte plus les décisions prises à l’égard du football algérien, de la part de sa personne, via la CAF.
Il est clair que la dernière requête en date déposée par la JS Kabylie auprès du TAS, et au terme de laquelle le tribunal de Lausanne a annulé la sévère sanction affligée par la CAF au club kabyle, n’a jamais été digérée à ce jour par Issa Hayatou. Pis encore, à ce jour, personne n’a eu sous les yeux cette prétendue lettre d’excuses qu’aurait envoyée dernièrement la Tunisie à la CAF, après les incidents qui s’étaient déroulés lors du match Guinée équatoriale -Tunisie. Mieux encore, le tribunal de Lausanne a totalement débouté Hayatou et la CAF, en annulant en un temps record la dernière sanction prise contre le Maroc. C’est dire, combien l’actuel président de la haute instance africaine de football, a perdu tout crédit aujourd’hui, et ne mérite plus désormais le moindre respect.
Un sinistre personnage qui porte aujourd’hui un costume de président de très bas étage et qui vient de porter un grave préjudice au football, et notamment à l’égard de l’Algérie, un pays peu rompu aux pratiques qui ont souvent déshonoré le ballon rond africain. N’en déplaise à Hayatou et ses éternels relais, l’Algérie du foot figure aujourd’hui dans le Top 21 mondial et compte à son actif quatre participations mondiales, de quoi rendre fier un pays et qui ne doit rien au machiavel Hayatou.

Bien au contraire, au risque de nous répéter, c’est bien grâce à l’Algérie que ce sinistre président a été élu à la tête de la CAF. Mais désormais, les masques sont tombés au Caire et avec eux, le vrai visage du Camerounais Hayatou. Quant à l’Algérie, tout le monde, ou presque, reconnaît que sa candidature a été bel et bien valable mais qu’un complet sadique a été cousu lors de la dernière AG de la CAF au Caire sous la bienveillance du président camerounais de l’instance africaine et ses proches collaborateurs.
Aussi, il ne faudrait pas oublier de souligner le rôle très important qu’a pu jouer un opérateur télévisuel français, dont on ne citera pas le nom, dans l’engrenage des coulisses et qui aurait très certainement perdu très gros si jamais la CAN 2017 devait s’était déroulée en Algérie, en préférant aller dans un pays allié comme le Gabon pour que ses arrières soient bien protégés. Ainsi, au-delà de toutes les thèses de complot contre l’Algérie et le veto dont jouit Issa Hayatou dans ses manœuvres obscures, la fatalité de se résoudre à aller gagner la CAN 2017 au Gabon semble de plus en plus rationnelle, surtout devant le fait que notre cher pays ne pourra prétendre à organiser une CAN jusqu’à 2025, de quoi faire préparer toute une armada d’arguments pour arracher enfin une seconde CAN sur le sol algérien .
Rami Idir