les corps communs et ouvriers ont marché hier à Béjaia,La colère ne s’estompe pas

les corps communs et ouvriers ont marché hier à Béjaia,La colère ne s’estompe pas
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Les travailleurs de l’Onou affiliés à la Snapap se sont associés hier avec les travailleurs des corps communs et ouvriers du secteur de l’éducation pour protester hier à Béjaïa à travers une marche qui les a conduits des cités «U» vers le siège de la wilaya. «Nous avons décidé pour la énième fois de protester pour interpeller les autorités sur l’état d’avancement de nos revendications posées», a indiqué en marge de la manifestation un représentant des travailleurs.

Des travailleurs qui rejettent en bloc la dernière mesure d’augmentation des salaires de 10%. Conséquemment à cette action de rue, les établissements scolaires et les cités universitaires ont été paralysés. Les élèves et les étudiants ont dû se contenter de repas froid en cette journée de mai hivernale. Il est utile de souligner que les travailleurs de ces deux secteurs sont les plus «lésés». Le salaire mensuel de chacun ne dépasse pas le Snmg fixé à 18.000 DA. «La chose qu’on ne peut comprendre, est comment le Smig étant à 18.000 DA, nos salaires varient entre 14.000 à 17.000 DA», s’interroge un travailleur frondeur, ajoutant que le retour à la contestation est motivé par le non prise en considération des revendications. «Tous les secteurs ont bénéficié d’augmentation de salaire sauf le nôtre.

Je crois que nous aussi nous sommes des Algériens et nous y avons droit?», a ajouté ce fonctionnaire dont l’ancienneté remonte à près de 20 ans avec au bout un salaire ne dépassant les 20.000 DA. Outre la révision du régime indemnitaire et un statut particulier pour les travailleurs de cette catégorie, une plate-forme de revendications de huit points à été déposée au niveau des deux ministères.La permanisation de tous les contractuels, l’octroi d’un logement social ou participatif, la suppression de l’article 87 bis et le respect des libertés syndicales garanties par la Constitution. La révision des statuts particuliers est l’autre exigence de l’heure soulevée par les manifestants qui se sont dispersés dans le calme, promettant de revenir à la charge à chaque fois que la nécessité se fera sentir, et ce, jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

LG Algérie