les contestataires du ffs reviennent à la charge, Conférence nationale des militants le 5 janvier à Tizi Ouzou

les contestataires du ffs reviennent à la charge, Conférence nationale des militants le 5 janvier à Tizi Ouzou

Quelques jours à peine après l’annonce d’Aït Ahmed de ne pas briguer la présidence du parti, les cadres et militants contestataires du FFS mobilisent de nouveau leurs troupes.

Les Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef ou encore Samir Bouakouir qui préparent activement une conférence nationale pour l’alternative démocratique, idée lancée il y a déjà plusieurs mois et dont les contours sont encore inconnus, organiseront en prélude à cette perspective, une conférence nationale des militants le 5 janvier prochain à Tizi Ouzou, apprend-on de sources sûres.

Un appel à cet effet sera diffusé incessamment, apprend-on encore de même source. Les séminaristes qui se retrouveront au début du mois prochain à Tizi Ouzou s’attelleront à la préparation de l’important rendez-vous qu’est la conférence nationale pour l’alternative démocratique, mais «ils débattront aussi du prochain congrès», ajoutent les mêmes sources.

Pour rappel, l’idée de la conférence nationale pour l’alternative démocratique a été lancée lors du meeting de Tizi Ouzou par des contestataires du FFS en juillet dernier qui ont fait part de la perspective d’organiser, «avant la fin de l’année en cours, une conférence nationale pour une alternative démocratique au système actuel».

Il s’agira, avait alors expliqué Djoudi Mammeri, de la mise sur pied d’un «pôle démocratique très fort, dont le FFS sera la locomotive et le noyau», et auquel pourront se joindre toutes les organisations qui partagent un «minimum de principes» avec le FFS.

A l’issue des travaux de la conférence des militants du 5 janvier, les choses s’éclairciront davantage quant aux intentions des contestataires qui ont toujours reproché à la direction actuelle du FFS d’avoir dévié le parti de sa «ligne originelle» et n’ont jamais caché leur intention «de reprendre les rênes» du parti. Le départ d’Aït Ahmed contribuera-t-il au «vrai» lancement de cette alternative ?

Saïd Mekla