Le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, assisté de deux conseillers à la présidence de la République, MM. Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, entameront aujourd’hui officiellement, les consultations politiques nationales sur les réformes politiques.
La mission des trois hommes se limite à la collecte des propositions et des points de vue des partis politiques et personnalités nationales sur le chantier des réformes ouvert par le Président Abdelaziz Bouteflika. Selon le calendrier fixé par le Chef de l’Etat, le processus devrait se poursuivre jusqu’à septembre prochain, date d’ouverture de la session d’automne du Parlement auquel seront alors soumis les projets des lois amendées.
Pour rappel, le chantier des réformes politiques, annoncé le 15 avril 2011 par M. Bouteflika, concerne la prochaine révision constitutionnelle, la refonte des textes législatifs relatifs au régime électoral et aux partis politiques, la place de la femme dans les assemblées élues, le mouvement associatif, le code de wilaya et de loi organique relative à l’information. Ainsi donc, la balle est dans le camp de la classe politique (qu’elle soit représentée ou non dans les assemblées), invitée à s’exprimer d’une manière consensuelle sur l’avènement d’une Algérie moderne et démocratique. Si le RCD et le FFS ont clairement affiché leur intention de boycotter le rendez-vous politique, ce qui n’est pas une surprise en soi, d’autres formations ont adhéré à la démarche, même si elles ont émis des remarques sur la forme, notamment le point concernant la révision de la loi fondamentale devant intervenir après l’échéance électorale de 2012. Mais il faut dire qu’actuellement le grand débat porte sur le régime politique à mettre en place. Aujourd’hui, l’on peut dire que la classe politique a l’occasion, dans le cadre de ces larges consultations, d’émettre une feuille de route pour l’Algérie de demain. Un rendez-vous à ne pas manquer pour ceux qui aspirent à une Algérie démocratique. Pour les absents, on connaît l’adage.
N. C.
La société civile concernée
L’Instance de consultations sur les réformes politiques a adressé des invitations aux partis politiques agréés, alors que le processus est en cours pour les personnalités nationales et les acteurs de la société civile qui vont être reçus à partir d’aujourd’hui jusqu’à la fin juin prochain, a-t-on annoncé hier de source officielle. Ces représentants de la classe politique et de la société civile ainsi que les personnalités nationales seront contactés officiellement. La liste des invités sera annoncée à la veille de chaque rencontre.
L’Instance de consultations «n’est pas une commission de dialogue»
l M. Mohamed Ali Boughazi nommé porte-parole de l’Instance
L’Instance de consultations sur les réformes politiques « n’est pas une commission de dialogue », mais une instance chargée par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, de « conduire » cette concertation, a tenu à préciser le premier communiqué de cette structure.
« Il importe de souligner que l’Instance de consultations n’est pas une commission de dialogue, mais une instance que le Président de la République a chargé de conduire les consultations sur les profondes réformes qu’il a initiées », indique l’instance.
Cette instance recueillera ainsi « l’’ensemble des idées, opinions et visions » sur ces réformes des partis et personnalités consultés, précise le communiqué. Dirigée par M. Abdelkader Bensalah, assisté des conseillers du Président de la République, MM. Mohamed Ali Boughazi et Mohamed Touati, elle s’attachera « scrupuleusement et fidèlement » à donner la possibilité à toutes les parties consultées d’exprimer leurs avis et propositions dans le respect des constantes de la société algérienne et des éléments constitutifs de l’identité nationale.
Une fois ces consultations achevées avant la fin du mois de juin, l’instance établira un « rapport final détaillé de toutes les consultations » qui reflètera « fidèlement » les avis et les propositions émis par les participants et qui sera soumis au Président de la République.
Les propositions seront ensuite présentées au gouvernement qui élaborera, sur cette base, des projets de loi qui seront soumis à l’Assemblée populaire nationale en septembre prochain. Si le projet de révision se révélait « profond », le peuple devrait, « après le Parlement, en disposer en toute souveraineté, par la voie d’un référendum transparent », après les élections législatives de 2012, avait indiqué le Président Bouteflika.
Le Président s’assurera, en tout état de cause, que les amendements proposés respectent les « principes fondamentaux et les composantes de l’identité nationale que sont l’islam, l’arabité et l’amazighité », énoncés par la Constitution en vigueur. En outre, l’article 178 de la Constitution dispose que nulle révision constitutionnelle ne saurait porter sur le caractère républicain de l’Etat, l’ordre démocratique basé sur le multipartisme, l’islam religion de l’Etat, l’arabe langue nationale et officielle, les libertés fondamentales et les droits de l’homme et du citoyen, l’intégrité et l’unité du territoire national, ainsi que l’emblème national et l’hymne national en tant que symboles de la Révolution et de la République. L’instance a également décidé, conformément aux orientations du Président Bouteflika, d’assurer un maximum de transparence à ces concertations en ouvrant le champ à la presse nationale et internationale accréditée en Algérie « afin de suivre l’opération de près ». Un espace a ainsi été réservé au siège de l’ancien ministère des Affaires étrangères à El Mouradia, qui relève de la Présidence de la République, pour permettre à chacun des invités de faire une brève déclaration à la presse au terme de chaque rencontre. Le conseiller à la présidence, M. Mohamed Ali Boughazi, a été nommé porte-parole de l’instance.
Le Mouvement El Islah, premier parti à être reçu
Le Mouvement El Islah (MRN) inaugurera ce matin, les consultations nationales sur les réformes politiques, au siège de la Présidence de la République, en se présentant avec une forte délégation, comprenant les deux SG du parti (ancien et nouveau), le président du Madjless Chouri et deux membres de l’APN.
Selon M. Djahid Younsi, ancien candidat à la Présidence de la République et membre du Bureau national d’El Islah, “c’est un honneur et une marque de respect et de considération pour notre formation politique d’être reçu en premier par M. Abdelkader Bensalah et ses deux assistants, MM. Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, dans le cadre de ces consultations en vue de recueillir les vues et propositions des partis politiques et des personnalités nationales sur les réformes annoncées par le Président de la République le 2 mai dernier. Le Mouvement El Islah, qui compte à son actif plusieurs initiatives et projets de loi (loi électorale, criminalisation du colonialisme, relations avec Israël…) se présentera à ces consultations nationales avec un certain nombre d’idées et de propositions sur les réformes en vue de favoriser un exercice démocratique sain en Algérie, a déclaré M. Younsi, sans fournir d’autres précisions, préférant garder les vues et positions de son parti pour la commission dirigée par M. Bensalah. Puis, il a ajouté qu’El Islah fera des propositions sur la Constitution en vue de lui permettre de refléter le mieux l’expression de la volonté populaire, sachant que le peuple est la source de tous les pouvoirs. C’est le cas aussi des autres textes de loi, objet des réformes décidées par le Président de la République, où le Mouvement El Islah a des idées et des propositions pour une meilleure prise en charge des problèmes et contraintes des secteurs concernés, a encore poursuivi M. Younsi en soulignant que son parti a toujours prôné la voie du dialogue et de la concertation pour le règlement des problèmes et conflits, mais un dialogue sérieux et honnête. Le représentant du Mouvement El Islah a conclu ses propos en annonçant qu’un point de presse sera organisé au siège du parti en fin d’après-midi (samedi) pour rendre compte du déroulement de la rencontre, des propositions de son parti et des perspectives attendues de ces consultations nationales.
Mourad A.
FLN : «Les promesses du Président seront concrétisées»
«II n’y a aucun problème pour nous, d’amorcer le dialogue et la concertation avec les personnalités désignées par le Président de la République, même si elles ne sont pas de la même tendance politique que nous», tel est le constat fait, hier, par les cadres du Front de libération nationale (FLN) à la veille de l’ouverture des consultations nationales sur les réformes politiques qui démarrent aujourd’hui.
Pour Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique du parti, «le FLN s’est réjoui de voir que les personnes choisies pour mener le dialogue sont connues pour leur probité, leur sagesse et leur esprit de synthèse». Des désignations qui prouvent selon lui, qu’« il y a une réelle volonté de faire aboutir ces consultations dans les plus brefs délais». Les responsables du parti se sont également réjouis du fait que ces consultations politiques ont, pour une fois, «concerné toutes les forces politiques du pays». Aussi, pour Si Affif, «cela permet d’augurer le fait que les promesses du Président seront réellement concrétisées sur le terrain», ceci partant du principe qu’«il est extrêmement important de connaître l’avis de l’ensemble des acteurs de la vie civi-le ». Dans ce contexte, le parti de M. Belkhadem n’a pas omis de préciser que les propositions des uns et des autres, toutes tendances confondues, seront consignées dans un avant-projet qui sera soumis aux instances exécutives, «pour être enfin proposé aux représentants du peuple». «Il nous semble que l’ensemble des propositions va connaître un itinéraire politique. On peut appeler cela une participation effective et réelle des politiques dans l’élaboration des futurs projets de loi, qui vont concrétiser réellement la volonté de réformer l’ensemble des composantes du système politique», a affirmé M. Affif, rappelant à cet effet que le FLN a toujours appelé par le passé, à une «profonde» révision de la Constitution.
D’ailleurs, selon lui, le comité central du parti qui doit se réunir le 4 juin prochain, va installer des comités de réflexion concernant les réformes à entreprendre, afin de les soumettre au Bureau politique pour leur adoption. « Ensuite, nos députés prendront en charge ces recommandations pour essayer de les inclure dans le programme présidentiel de réformes, et ce sera ça, la contribution du FLN face à cette nouvelle donne nationale» a-t-il indiqué.
Il y a lieu de rappeler que le FLN a salué, dès son annonce, le contenu et les objectifs de ces réformes, et mis en place, rapidement, cinq groupes de travail composés de cadres du parti, de professeurs et de spécialistes en jurisprudence constitutionnelle, pour élaborer des propositions à ce sujet.
Amel Zemouri
RND : «Cette initiative augure d’une ère nouvelle»
«Au-delà du fait que nous faisons partie des partis de l’Alliance, nous avons salué cette initiative dès son annonce, parce qu’elle augure d’une ère nouvelle à laquelle on a indexé une réelle volonté de changement». Tels sont les propos des responsables du Rassemblement national démocratique (RND), qui ne formule lui non plus aucune réserve, estimant que ces réformes devraient répondre «aux attentes de la majeure partie de la classe politique».
Très favorables à la désignation de M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, pour conduire et recueillir les consultations avec les partis et les personnalités, au nom du Président de la République, les cadres du parti ont expliqué ce choix « judicieux », selon eux, par le fait que celui-ci jouit d’une « intégrité et d’une expérience reconnues». Néanmoins, comme le dira son porte-parole, Miloud Chorfi, «on espère que ces réformes vont aboutir et ne pas se perdre dans les méandres de la bureaucratie. On a installé des groupes de réflexion et de travail, et le bureau national va les étudier dans les plus brefs délais» a-t-il expliqué. Dans ce contexte, M. Chorfi a signalé le fait que les militants de sa formation politique vont se mobiliser pour « jouer un rôle central » dans la conduite des chantiers politiques qui s’ouvrent avec les réformes, notamment la révision de la Constitution, de la loi électorale, du code de l’information, de la loi sur les associations et de la loi organique sur la femme. Le porte-parole a estimé que ces réformes sont « susceptibles » de donner un rythme accru aux actions de développement en cours, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 qui vise la création de plus de 3 millions d’emplois. Saluant les mesures des pouvoirs publics en matière de dynamisation des dispositifs de l’emploi, il s’est également déclaré favorable à une participation « plus massive » de la femme dans les activités du parti, notamment dans la perspective des rendez-vous électoraux de l’année 2012
Enfin, selon le porte-parole du parti, «l’Algérie n’est pas au commencement de la démocratie, car elle s’emploie à approfondir le parcours, dans la continuité».
Amel Z.
PT : «Nous serons au rendez-vous lundi»
Le Parti des travailleurs sera au rendez-vous lundi, pour soumettre ses suggestions à M. Abdelkader Bensalah, chargé par le Chef de l’Etat de les conduire et de recueillir les propositions de ses interlocuteurs sur l’ensemble des réformes, notamment la révision de la Constitution.
Mme Louisa Hanoun a indiqué hier que la réunion du bureau politique du parti qui aura lieu aujourd’hui (samedi) pour discuter des recommandations des différents ateliers installés sur l’ensemble des réformes annoncées, notamment sur la prochaine révision de la Constitution, nous a poussé à changer la date des consultations qui a été fixée auparavant pour le 21 du mois courant. A propos des consultations avec M. Abdelkader Bensalah, Mme Louiza Hanoun répond: «Nous sommes pour l’idée d’aller vers de larges consultations pour un maximum de passerelles, pour un libre débat. Il fallait seulement commencer par le renouvellement de l’Assemblée populaire nationale, car le cadre qui prend en charge les réformes manque de crédibilité ». Et de préciser : «En mandatant M. Bensalah, le Président désavoue cette institution qu’il confine dans le rôle de simple chambre d’enregistrement ». Pour la représentante du PT, «les réformes proposées seront profondes. C’est donc une refondation de la république qui est à l’ordre du jour. Pour nous, il s’agit de corriger le faux départ de 1963. Le moment est donc approprié pour une Assemblée constituante composée de vrais députés, qui débattent de lois audacieuses qui constituent le socle de la démocratie».
S. Sofi
Le RCD décline l’invitation
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ne participera pas aux consultations avec les partis politiques et les personnalités nationales qui débuteront aujourd’hui sous la direction de M. Abdelkader Bensalah.
Dans un communiqué de presse rendu public, le parti indique que «toute participation à des élucubrations serait synonyme de complicité du remaniement et du détournement de la volonté du peuple».
Le RCD, qui a reçu donc comme les autres partis l’invitation à participer aux consultations, s’est d’abord étonné que la correspondance parvenue à son siège émane du ministère de l’Intérieur.
Annonçant, il y a quelques jours déjà, la suspension de ses activités au Parlement comme réponse par anticipation à ce qu’il a qualifié de «manipulations», le parti soutient que la solution à la crise algérienne se fera en dehors et contre le système actuel et invite, à cet effet, l’Etat à s’engager dans une dynamique de changement pour restaurer la confiance du citoyen qui exige justice, transparence et rénovation.
Le parti de Said Sadi préconise, par ailleurs, une phase de transition consensuelle associant les forces politiques et sociales autour d’un programme de réformes politiques et institutionnelles qui permettent au pays de sortir d’un système dépassé et dangereux pour la cohésion nationale.
Le FFS sera absent
Du côté du Front des forces socialistes (FFS) qui était le premier parti à opposer un refus catégorique aux consultations avec les partis, nos tentatives de joindre sa cellule de communication sont restées vaines.
Mais faudra-t-il rappeler que le premier secrétaire du parti a exprimé clairement sa position en affichant son rejet à l’invitation lancée par le Président de la République à tous les partis pour exprimer leurs points de vue sur les réformes.
«Le FFS ne participera pas à des mascarades politiques», a déclaré le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, lors d’un meeting populaire animé le 7 mai à El Harrach.
Ce dernier qui a estimé que les réformes annoncées «manquent terriblement de véritables actes à même de rendre espoir au peuple» a également affirmé que le problème n’est pas les lois mais plutôt leur application.
Et à défaut de participer aux consultations sur les réformes, le FFS prévoit de se déployer sur le terrain pour convaincre les citoyens de la nécessité de changement.
«Nous croirons toujours au changement et nous allons sillonner tout le pays pour convaincre les citoyens.»
Hamida B.
MSP : «Cette consultation est déterminante pour les choix politiques futurs»
«La désignation de M. Abdelkader Bensalah, pour conduire et recueillir les propositions sur les réformes, est logique, étant donné qu’il est le deuxième personnage de l’Etat ». C’est ce qu’ont affirmé les cadres du Mouvement de la société pour la paix, qui ont annoncé que leur état-major a déjà préparé une série de propositions qui seront soumises, dans le cadre de la rencontre de consultation, à M. Abdelkader Bensalah.
Toutefois, les représentants du parti de M. Bouguerra Soltani ont précisé que toutes les propositions portent sur des questions « proprement politiques », dont celle de la transparence des élections.
A cet effet, M. Mohamed Djemaa a mis l’accent sur la nécessité d’avoir d’abord une bonne compréhension du sens des nouvelles réformes annoncées par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans son récent discours à la nation.
« D’ailleurs c’est grâce à la bonne compréhension de ces réformes et des mesures annoncées en Conseil des ministres, début mai, ont permis au MSP de déterminer sa position par rapport à ces réformes et sa contribution à leur mise en œuvre ».
Au-delà de cette consultation qualifiée de « déterminante » sur les choix politiques futurs du pays, M. Djemaâ a affirmé que son mouvement est également « prêt » à se concerter avec toutes les formations politiques sur la question des réformes, à condition de se mettre d’accord sur le fait que celles-ci doivent « être globales et s’opérer dans un climat serein ».
Dans ce contexte, le MSP appelle le Parlement actuel auquel a été confié l’amendement de la loi électorale et de la loi sur les partis à œuvrer pour regagner la confiance du peuple, et à assumer sa responsabilité historique pour préserver la volonté de ce dernier et répondre aux aspirations de la jeunesse à des réformes profondes et globales à la hauteur des ambitions de l’Algérie de l’après-tragédie nationale.
Le Mouvement a rappelé les revendications qu’il a soumises après le discours adressé à la nation par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 15 avril, et qui concernent la mise en place de l’échéancier des réformes, la définition des priorités pour que la réforme politique soit la locomotive de toute réforme, et la supervision de leur mise en œuvre par le Président de la République.
Ces revendications ont été satisfaites de manière générale lors du Conseil des ministres, a estimé le MSP.
Le MSP a, à cet effet, réitéré son appel au Président de la République en vue de superviser la mise en œuvre de ces réformes, faisant part de ses appréhensions quant à certaines pratiques administratives.
En tout état de cause, le processus de réformes représente «un pas en avant», ont enfin estimé les cadres du parti.
Amel Z.
PRA : «La date des concertations sera fixée après la réunion des six»
M. Kamel Bensalem, président du PRA, a indiqué hier que la date des concertations ne sera fixée qu’après la réunion des six partis politiques (le Parti du renouveau algérien (PRA), le Mouvement de la jeunesse et de la démocratie (MJD), le Rassemblement pour l’Algérie (RA), le mouvement El Infitah, le Mouvement pour la nature et le développement et le Parti national pour la solidarité et le développement) prévue aujourd’hui.
«Nous avons l’intention de remettre des propositions collectives dans un cadre groupé», a-t-il notamment précisé.
La réunion des six entre dans le cadre d’une série de rencontres qui engloberont d’autres partis pour «discuter des réformes politiques» annoncées par le Président Bouteflika.
Qualifiant le discours du Président de la République d’«important et d’historique», M. Bensalem a souhaité que les décisions contenues soient concrétisées, notamment la révision de la Constitution, la loi électorale, celle sur les partis et le code de l’information.
Les conclusions des commissions techniques installées lors de la première réunion ayant trait à la présentation des approches sur la révision de la Constitution et les lois susnommées seront rassemblées pour les présenter lors des concertations et afin qu’elles soient soumises au Président de la République, a-t-il indiqué.
S. S.