L’Algérie est « mûre » pour opérer une grande transition économique mais, pour ce faire, la liberté d’entreprendre pour les entreprises « doit primer », a estimé, mercredi à Alger, l’économiste Taïeb Hafsi.
« Ce n’est pas d’une manière centralisée qu’on peut gérer la compétitivité des entreprises », ce sont elles qui « inventent comment se battre sur le marché », a indiqué M. Hafsi lors d’un Think Tank sur la compétitivité des entreprises dans les pays du Sud. Pour l’économiste, « l’Etat doit influencer le comportement des entreprises mais sans décider à leur place », a expliqué cet enseignant à l’Université des hautes études commerciales de Montréal.