Les conditions de mise en uvre des réformes politiques thème d une conférence-débat à Alger

Les conditions de mise en uvre des réformes politiques thème d une conférence-débat à Alger
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La mise en œuvre du processus des réformes politiques requiert un nombre de  »conditions » allant de la définition des objectifs à la présence d’une volonté politique  »claire », en passant par un  »large » consensus, a indiqué dimanche soir à Alger le politologue et universitaire Abdelaziz Djerad.

Intervenant en tant que politologue, analyste politique et universitaire spécialistes en relations internationales, M. Djerad a souligné que les réformes politiques en Algérie ou dans le monde arabe doivent avoir des  »objectifs clairs » et être soutenues par une  »volonté politique ».

A cela devraient s’ajouter, un  »large consensus et une transparence pour la mise en œuvre du processus des réformes », a ajouté M. Djerad qui s’exprimait lors d’une conférence-débat sur le thème des réformes politiques en Algérie et dans le monde arabe, à l’occasion des soirées thématiques du quotidien d’information Algérie-News intitulée  »Mille et une news » ou ce qui est appelé les soirées d’Algérie News.

Dans son exposé didactique, il s’est interrogé sur les modalités d’application et de mise en œuvre des réformes, se demandant aussi  »s’il faut aller vers des consultations ou préparer des textes législatifs ou organiser carrément un référendum ».

LG Algérie

En ce sens, M. Djerad s’est référé au discours du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qui avait annoncé  »des réformes profondes », a-t-il fait observer.

Le président de la République avait annoncé, rappelle-t-on, dans son discours à la nation du 15 avril 2011 des réformes politiques englobant une révision, en 2011, de l’essentiel du dispositif législatif national (loi électorale, loi sur les partis politiques, loi sur les associations, code de l’information, code de wilaya…) et devant être parachevées, après les législatives de 2012, par un amendement « en profondeur » de la Constitution. Ce spécialiste en relations internationales a en outre estimé que la  »crédibilité des réformes passe par le facteur humain », appelant à un  »débat le plus large possible avec la participation des élites, des jeunes et des étudiants notamment ».

Abordant les contextes national et international de ces réformes, il a estimé qu’elles interviennent au moment où plusieurs pays arabes connaissent des mutations.

En ce sens, il a précisé que le timing est déterminant, soulignant que les réformes doivent être entamées  »au moment voulu, pas trop tôt et pas trop tard ».