Quelques jours après la fin du Mondial sud-africain, Mohamed Raouraoua réunissait le Bureau fédéral pour faire le bilan de la participation algérienne au plus grand rendez-vous planétaire du foot. Outre la reconduction du sélectionneur, le BF décidait d’adopter les comptes de la fédération. Deux chiffres avaient été rendus publics: 70 millions de dinars pour la préparation des Verts et leur séjour en Afrique du sud et 684 millions de dinars (6,8 millions d’euros) de recettes. Or ce chiffre correspond à peine à la prime versée par la FIFA qui est de 6,3 millions d’euros.
La FAF, du moins dans son communiqué officiel, a omis d’évoquer les autres recettes: la subvention versée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, le contrat avec Nedjma (680 millions de dinars ou 6,8 millions d’euros), le contrat avec Puma (1,2 millions d’euros dont la moitié sous forme d’équipement) et les contrats avec d’autres sponsors (Cévital, Peugeot). A cela, il faudra ajouter les 75.000 euros versés par Djezzy comme premier apport à un accord qui n’a pas pu être finalisé.