Seuls ou par groupes, ces subsahariens issus d’immigrations clandestines fuyant la famine et la guerre de leur pays, accompagnés de leurs progénitures chassés d’Oran envahissent ces derniers jours les rues et les artères de Mostaganem. Ces mendiants abandonnés à eux même n’ont pu trouver refuge qu’en Algérie où ils se sont implantés.
Vraiment, c’est un spectacle désolant qui s’offre aux passants à quelques encablures du jardin de « l’Emir Abdelkader » situé en plein centre ville où femmes et enfants subsahariens assis par terre s’adonnent à la mendicité, sollicitant l’aide des âmes charitables. Ces immigrés, dont une majorité issue du Mali et du Niger pays frontaliers débarqués au début de l’Aïd à Mostaganem espèrent trouver l’eldorado tant convoité, on les rencontre aussi dans des endroits stratégiques. Ces mêmes ressortissants, dont le nombre s’accroît sans cesse de jour en jour, font craindre à la population mostaganémoise qui exprime une inquiétude devant les risques des maladies ou épidémies non-identifiées qui peuvent être transmises par ces envahisseurs. Cette situation devient un peu plus embarrassante face au laxisme des autorités concernées. Ces étrangers ne disposant d’aucun revenu leur permettant de se prendre en charge et ne disposant pas de structures d’accueil, passent la nuit à la belle étoile au risque et au mépris de ces bandes de délinquants qui peuvent les agresser, après tout ce sont des êtres humains qui ont besoin de secours et de protection. L’humiliation que ressent l’individu lorsqu’il tend la main pour survivre dépasse tout paroxysme. Par ce sujet nous voulons éclairer notre société par les conditions de vie lamentable dans lesquelles ces étrangers sont contraints de vivre. Pour terminer, nous souhaitons que les autorités sensibles à cet état de fait réagissent dans le but de mettre un terme et freiner cette invasion.
Bouziane Kamel