La session de rattrapage pour les étudiants universitaires risque d’être mouvementée pour certaines étudiantes nécessitant un hébergement dans les cités universitaires à cause de la décision prise par l’administration centrale de l’Office national des œuvres universitaires (Onou) de fermer deux résidences pour travaux de rénovation.
Ces deux structures, C3, plus connue sous le nom de cité 19 Mai 1956, et de la cité C4, sises toutes les deux à l’USTO, accueillent un total de près de 3000 étudiantes. Ces dernières seront, d’après certaines sources, casées à travers les autres résidences, tels que Belgaid ou l’Enset qui connaissent déjà une forte promiscuité.
La nouvelle est venue jeter dans le trouble les étudiants à quelques jours seulement de la rentrée universitaire 2010/2011.
Des étudiantes venues du Sud et d’autres régions du pays pour assister aux épreuves de rattrapage se sont retrouvées face à un dilemme. «Le billet d’avion revient cher pour les étudiantes venues du sud du pays, pour assister aux épreuves de rattrapage. Ces mêmes étudiantes vont rester jusqu’à la reprise des cours.
Comment vont-elles faire alors que leurs cités sont fermées pour travaux», s’interrogent des étudiantes qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les travaux de rénovation risquent de s’éterniser et pas moins de 3000 places d’hébergement risquent d’être perdues à jamais.
A s’interroger encore une fois comment va-t-on accueillir les nouvelles étudiantes alors que les résidences universitaires affichent déjà complet. La décision semble n’obéir à aucune logique puisque les vacances auraient pu servir à entreprendre des travaux «accélérés» de rénovation pour ne pas compromettre la rentrée universitaire de l’année en cours…
F. Ben