Les chômeurs du Sud maintiennent leur grève de la faim

Les chômeurs du Sud maintiennent leur grève de la faim
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Ayant entamé une grève de la faim, le 27 mars, après avoir déclenché, la veille, un mouvement de protestation contre l’arrestation de leurs collègues et autres défenseurs des droits de l’homme, les jeunes chômeurs de Ghardaïa continuent toujours d’observer leur grève.

Il y a lieu de rappeler que ces derniers ainsi que certains activistes des droits de l’homme avaient été arrêtés par la brigade antiémeute, laquelle avait usé de bombes lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour mettre fin à leur manifestation, normalement pacifiste, mais qui avait tourné en une confrontation avec la police. Voyant leur tentative de regroupement déjouée, les manifestants arrêtés ont annoncé, peu de temps après, leur décision d’observer durant une semaine une grève de la faim.



La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) de Laghouat avait affirmé, dans un communiqué, que les manifestants avaient subi des violences physiques et verbales de la part «des forces de l’ordre» et auraient été privés de nourriture.

La ligue dénonce, par ailleurs, une «volonté de criminaliser des revendications sociales et politiques légitimes».

LG Algérie

Il importe de rappeler que les revendications, qui étaient au départ d’ordre social, se sont peu à peu transformées en exigences pour l’application de mesures urgentes. Selon certaines rumeurs, des organisations et des personnes seraient derrière le pourrissement de la situation dans le Sud.

Hiba Benfarès