Dans le football moderne, on dit toujours que la meilleure défense est l’attaque. Le meilleur exemple, c’est le Barça qui pratique un football offensif. Pour le clasico d’Algérie, le Mouloudia a raté sa sortie devant une équipe de la JSK qui était prenable.
A la fin du match, tous les supporters du Mouloudia ont reproché à Benchikha d’avoir joué la défensive. L’ancien entraîneur national n’a pas aligné un onze offensif. Tout le monde sait que certains joueurs comme Ghazi, Yaâlaoui et Djeghbala n’ont pas joué le moindre match amical ni effectué une séance de musculation lors de la préparation. Un Daoud ou un Amroune auraient pu l’affaire dans ce match. La prudence et la vigilance ont été les mots d’ordre de Benchikha à ses joueurs dans ce clasico. On se demande comment un entraîneur qui avance qu’il jouera les premiers rôles cette saison se contente de réaliser un petit point, alors qu’une belle occasion de battre une équipe de la JSK fragile et qui a joué sans entraîneur était à ne pas rater. Certains proches du club sont allés même loin pour dire que l’équipe qui a été alignée par Meguellati face au Ahly et l’EST était meilleure que celle qui a affronté la JSK. L’autre point qui a surpris tout le monde à la fin du match est la déclaration de Benchikha : «J’ai un grand chantier qui m’attend.» Alors que lors de la conférence de presse, il a fait savoir que le MCA jouera les premiers rôles. C’est une contradiction du nouvel entraîneur du MCA qui doit vite trouver la solution adéquate pour que le club phare de la capitale renoue avec les victoires, puisque depuis le match du WAT de la saison dernière, le Mouloudia n’a plus gagné le moindre de match.
M. Z.
«Le brassard de capitaine n’est pas une histoire d’héritage»
Interpellé en marge de la rencontre face à la JSK concernant le capitaine d’équipe du MCA, Abdelhak Benchikha, le nouveau driver des Vert et Rouge, n’en fait pas un problème. Selon lui, il est le seul maître à bord pour décider de quoi que ce soit sans pour autant polémiquer. «C’est moi qui décide du bien de cette équipe, et c’est moi qui désigne le capitaine», disait-il en substance à un confrère. «Je sais ce qu’il faut pour cette équipe, et quand je prends une décision, elle reste la même», déclare-t-il, comme pour dire qu’il a carte blanche pour définir les prérogatives de tout un chacun. Pour lui, les gens interprètent cette histoire à chaque fois comme une histoire d’héritage. Pour mettre un terme à ce qui se dit dans le groupe ou en dehors, Benchikha dira : «Le brassard n’est pas une histoire d’héritage, mais à ce que je sache, ce n’est pas une licence de moudjahidine, donc, quand je décide que X ou Y portera ce brassard, c’est réfléchi, et je sais ce qui est bien et pas bien pour le club», conclut-il.
N. S.
Le coaching de Benchikha
Le Mouloudia a raté son clasico. Une défaite amère, alors que l’équipe avait la possibilité de gagner ce match sans que personne ne crie au scandale devant une équipe de la JSK prenable. Le premier responsable de la barre technique du MCA, de par son comportement sur le banc de touche, est venu à Tizi pour récolter un point. Cela, nous l’avons appris de ses quelques paroles lancées à ses joueurs lors de ce match. Au moment où le ballon sortait en touche, Besseghier est parti prendre le ballon, Benchikha lui lança : «Calme-toi, vas- y doucement.» Cela montre que Benchikha voulait obtenir le match nul, mais sur une action anodine, la JSK marque un but assassin à la dernière seconde du match. L’entraîneur du MCA aurait pu jouer avec un jeu plus offensif pour gagner ce match qui était à sa portée.
M. Z.