Par
Les travailleurs chinois étaient hier à l’oeuvre. Ils nettoyaient les alentours de la mosquée d’Ihadaden, l’une des plus grandes de la ville de Béjaïa.
Cela peut paraître bizarre pour certains, mais c’était hier une réalité à Béjaïa. L’action chinoise s’inscrit dans la dynamique initiée par le nouveau wali depuis son arrivée. Les samedis propres se poursuivent à Béjaïa. Les entreprises publiques et privées y sont impliquées aux côtés de citoyens des quartiers pour redonner à Bejaia son éclat. Les entreprises chinoises, avec leurs ouvriers, s’y invitent. Hier, ils étaient au grand quartier d’Ihhaddaden. D’autres entreprises battent le rappel de leurs «troupes» chaque samedi et cela fait un mois que ce bénévolat dure, faisant de la ville de Béjaïa chaque jour un peu plus propre.
Hier, le quartier de Sidi Ali Lebhar a été nettoyé également. Les habitants de cette cité s’y sont impliqués et «sont priés de bien vouloir préserver les lieux et apporter leur aide à nos agents de nettoyage», lit-on dans la communiqué de la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa. L’opération de nettoyage des quartiers ainsi que le curage des oueds qui traversent la ville de Béjaïa initié par le wali, se poursuivent. Hier encore, plusieurs engins ont été à l’oeuvre. Une opération qui suscite chaque week-end un engouement. Ses répercussions sont telles que l’on n’hésite plus à y prendre part. Dès son installation à la tête de la wilaya de Béjaïa, Ahmed Maâbed, qui avait fait de la situation de l’hygiène au niveau de la wilaya son cheval de bataille, a provoqué une dynamique qui s’est traduite sur le terrain par une série d’actions de nettoyage de la ville de Béjaïa.
Depuis, la journée de samedi n’est pas celle de repos et de farniente, mais celle d’une journée de volontariat. Les directions de l’exécutif de wilaya ainsi que les communes ont été instruites pour l’amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers et des cités de la ville de Béjaïa. Répartie en 19 zones, la commune du chef-lieu fait sa toilette hebdomadaire. Pour la direction des travaux publics, son intervention se déroule sur les différents axes routiers en étroite collaboration avec les entreprises tant privées que publiques et la population. L’exécutif, les entreprises publiques et privées, les élus des l’APC ainsi que le mouvement associatif et des habitants s’associent dans un élan qui n’a de valeur que de débarrasser Béjaïa de son insalubrité.
En attendant que l’Epic communal et les projets de réalisation de Centres d’enfouissement technique à travers les différentes communes de la wilaya voient le jour, l’heure est au bénévolat. Il reste à espérer que tout un chacun fasse de son mieux pour que l’action de protéger cet environnement dans lequel nous vivons, se concrétise. Il reste aussi à espérer que les édiles versent dans la réflexion pour situer les problèmes et dégager des solutions définitives pour éradiquer cette saleté. Il suffit de voir ce qui se passe dans les wilayas voisines pour se situer et envisager des actions autres que celle du volontariat, qui demeurent provisoires et tout juste faites pour parer au plus pressé.