La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé lundi à Alger, que des changements dans l’organisation et la programmation des examens notamment celui du BAC étaient « désormais plus que nécessaires après la douloureuse expérience de la session 2016 ».
Le ministère de l’Education nationale « est déterminé à tirer les leçons de cette mauvaise expérience », a indiqué Mme Benghebrit lors d’une conférence de presse, estimant que « des changements dans l’organisation et la programmation des examens nationaux notamment le BAC sont désormais un impératif ».
Elle a souligné que « les résultats du comité mixte entre le ministère et ses partenaires sociaux installé à cet effet seront prochainement présentés ».
Elle a rappelé également que l’année scolaire 2015/2016 a été empreinte de « calme » et a permis l’application du programme scolaire sans précipitation aucune », relevant que cela « a été possible grâce au sens de responsabilité dont ont fait montre les organisations syndicales du secteur ».
D’autre part, Mme Benghebrit a salué « les efforts consentis par les pouvoirs publics en direction de l’école afin de garantir le bon déroulement des examens nationaux », précisant que ces derniers « continuent de nous accompagner et soutenir notre travail en plaçant l’intérêt de l’élève et de l’enseignant au dessus de toute autre considération ».
Elle a rappelé à ce propos, « les réalisations enregistrées cette année scolaire à travers l’organisation de trois examens nationaux », considérant que les personnes responsables des fuites constatées lors du déroulement de l’examen du BAC « ont tenté de déstabiliser le secteur et seront dévoilées après l’enquête en cours ».
La fuite des sujets « a perturbé le bon déroulement de l’examen et ne peut être considérée comme une fraude pour l’obtention du BAC indépendamment du nombre de candidats et l’importance de cet examen aux yeux de la famille éducative », a-t-elle poursuivi avant de dire que la fuite des sujets était une « tentative de sabotage du pays ».
« Sans vouloir entamer le déroulement de l’enquête menée par les services compétents ou anticiper sur ses résultats, je peux néanmoins affirmer que les personnes qui sont derrière cet acte criminel voulaient porter un coup au pays dans ce qu’il a de plus cher à savoir son système éducatif et de l’enseignement », a-t-elle poursuivi.
Elle a fait part de sa « fierté de la maturité et du discernement de la société à travers sa solidarité avec la famille éducative après avoir dénoncé ce complot hostile à la patrie », ajoutant « ce qui rassure encore davantage est la position des élèves et de leurs parents à l’égard de ces actes ».
Elle a exprimé enfin, sa « satisfaction à l’égard de l’efficacité de la coordination entre les différents départements ministériels en répondant rapidement aux demandes du secteur durant les différentes étapes de l’examen », saluant tout particulièrement le rôle des services de la gendarmerie et de la sûreté nationales ».