Les Canaris s’assurent la première place du groupe Liesse populaire après la victoire de la JSK sur El Ismaïly

Les Canaris s’assurent la première place du groupe Liesse populaire après la victoire de la JSK sur El Ismaïly
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Les gens qui quittaient le stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou à la fin du match de la JS Kabylie contre le club d’El Ismaïly d’Egypte, comptant pour la cinquième journée de la phase des poules de la Ligue africaine des champions, remporté par les Canaris sur le score d’un but à zéro, n’étaient pas encore arrivés au centre-ville quand les supporters qui avaient suivi la rencontre à travers le petit écran ont investi les rues de la ville pour fêter la victoire de leur club à coups de klaxons et de slogans à la gloire de la JSK et de la Kabylie.

Pour les supporters kabyles, obtenir quatre bons résultats contre des équipes égyptiennes (trois victoires, dont une à l’extérieur et un précieux match nul au Caire) est désormais une bonne occasion de faire la fête après la tension entre les deux pays induite par l’élimination par l’Algérie de l’équipe nationale égyptienne des éliminatoires de la Coupe du monde sud-africaine.

Même si la fin du match a été sifflée à une heure tardive de la soirée (juste après minuit), les fans des Jaune et Vert avaient leurs raisons de s’adonner à des scènes de liesse, surtout que la JSK arrive à ce stade de la compétition pour la première fois depuis l’instauration de la nouvelle version il y a plus d’une dizaine d’années.

Et la fête a continué pendant plusieurs heures durant la nuit à travers les différentes artères de la ville des Genêts et de nombreux quartiers périphériques.

Au niveau du rond-point de la ville, à côté de l’ancien siège de la mairie, plusieurs supporters arrêtent leurs véhicules, en sortent et dansent au milieu des dizaines de jeunes et sous le regard amusé de quelques policiers qui ne bronchaient pas, même si la circulation était bloquée par ces scènes.

Est-il concevable d’interrompre une fête devenue nationale par la force des choses ? Les policiers en faction pensaient que non et la fête continua. En somme, la joie était donc, vendredi soir, à son comble à l’intérieur du stade, avant le coup de sifflet final de l’arbitre, et à l’extérieur après la fin de la rencontre. Une empoignade qui a, notons-le, attiré la grande foule.

En plus de l’enjeu du rendez-vous, -la JSK avait besoin des points du match pour être sûre de terminer à la première place du groupe B-, les dirigeants kabyles avaient contribué à cette ruée en réduisant de moitié le prix du billet d’accès au stade.

Ce dernier, bien évidemment, n’a pu contenir toute la foule venue suivre de près les Canaris. A noter que la JSK, après l’USMA, est le second club algérien à arriver à ce stade de la compétition.

Qu’en sera-t-il si jamais les Canaris remportent la Ligue des champions ? En tout cas, tous les supporters du club de Tizi Ouzou –et des autres clubs algériens bien évidemment– espèrent un premier titre algérien en cette prestigieuse compétition. La JSK n’est pas loin du but.