Les Canaris n’arrivent plus à gagner. Cela s’est vérifié encore une fois lundi soir à l’occasion du dernier match amical disputé dans le cadre du deuxième stage estival des Kabyles en terre tunisienne.
En effet, les protégés de Mourad Karouf se sont contentés d’un énième nul vièrge face à l’équipe saoudienne de deuxième division, Damak. Il était prévu que les équipiers de Rial affrontent soit le Club Africain soit l’Espérance de Tunis avant leur retour au pays mercredi, mais de peur que l’équipe concède une lourde défaite, les dirigeants ont opté pour l’équipe saoudienne.
Bien que l’entraîneur Karouf ait tenté de rassurer les fans en déclarant que l’équipe sera prête pour le début du championnat, plusieurs lacunes ont été décelées que ce soit en défense, au milieu ou en attaque. Les attaquants recrutés à l’intersaison n’ont marqué aucun but lors des matches amicaux.
Ils ont été décevants, mais pour ne pas mettre la pression sur eux, le staff technique ne rate aucune occasion pour dire qu’ils ont des qualités et qu’ils peuvent retrouver leur niveau à tout moment. Karouf les fait travailler devant les buts, mais Diawara et Boulaouidate peinent toujours à retrouver leur efficacité.
Du coup, et avant même le début du championnat, la JSK est déjà plongée dans la crise. En tout cas, les dernières informations émanant de l’entourage du club phare de Djurdjura plaident largement pour cette thèse.Selon ces informations, le président Hannachi songe sérieusement à recruter un entraîneur étranger.
Il n’a rien annoncé pour le moment, mais il a confié à ses collaborateurs que si l’équipe ne réussit pas une belle entame de saison, il sera obligé d’engager un autre coach. L’entraîneur Karouf sait qu’il ne fait plus l’unanimité au sein de la direction, mais pour renforcer sa position, il a multiplié les réunions avec ses joueurs au cours de leur stage tunisois pour leur dire qu’ils doivent impérativement battre le CSC en championnat.
Son maintien à la tête de la barre technique a divisé les responsables dont certains ont conseillé à Hannachi de recruter un entraîneur de renom, mais le président ne pouvait pas se séparer de l’entraîneur qui a permis à l’équipe de se maintenir en Ligue 1. Toutefois, il a exigé de lui de renforcer son staff par un entraîneur qui a déjà fait ses preuves. Le choix de Lamine Kebir a été accueilli favorablement par la direction, mais il a suffi que l’équipe concède une série de mauvais résultats lors des matches disputés en Tunisie pour que certains dirigeants évoquent la piste d’un technicien étranger.