Les canadiens et les britanniques lancent des programmes de recrutement des étudiants algériens

Les canadiens et les britanniques lancent des programmes de recrutement des étudiants algériens
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En attendant la rentrée universitaire qui ne sera effective qu’à partir de novembre, d’autres campus venus d’outre-mer ont visiblement saisi l’occasion pour opérer une « véritable » chasse à la matière grise. A commencer par le Canada dont le gouvernement, à travers le Conseil des ministres de l’Education, a délégué 19 universités, instituts et hautes écoles qui exposeront demain, lundi, et jusqu’à mardi, au Hilton – le rendez-vous est donné au public estudiantin de 12 h à 19 h – leurs catalogues de cursus et les offres associées.

Lors de ce salon, les étudiants algériens de premier cycle ou ceux qui prétendent à une postgraduation auront tout le loisir de s’informer auprès des universités canadiennes, parmi lesquelles l’université d’Ottawa, l’université du Québec à Montréal (UQAM), l’université du Québec à Rimouski (UQAR1), le Collège Boréal, HEC Montréal… sur les modalités et les programmes d’études offerts au Canada. L’autre pays à se frotter les mains, c’est le Royaume-Uni qui, lui aussi, a donné le coup d’envoi de son programme d’étude Chevening. La campagne de dépôt des demandes pour la bourse British Chevening Scholarship est ouverte et sera close le 3 novembre prochain. Il faut savoir que le Chevening est un programme de bourse du gouvernement britannique, financé par le Foreign Office, qui permet aux étudiants de préparer un master ou une formation de courte durée au Royaume-Uni.

Les candidats intéressés sont tenus de faire leur demande en ligne, via e-Chevening (//www.chevening.org) en remplissant le formulaire mis à leur disposition. Manifestement, il y a une plus forte intensité dans l’attraction exercée par les pays demandeurs en compétences, en lançant des programmes académiques alléchants pour attirer le plus d’étudiants algériens – ou d’ailleurs – pour leurs propres besoins. Canada, Grande-Bretagne, mais France aussi… sont chaque fois aux premières loges pour « recruter » des « cerveaux » ! Ils ne sont pas dans le tort, seulement, les spécialistes de la migration – fuite – des cerveaux considèrent que « cette situation appelle une réponse rapide de nos pays, qui ne doivent plus rester passifs et engager dès à présent une riposte qui passerait par une politique de rétention active ».