Les bus de l’eto immobilisés par la grève et les usagers en paient les frais ,Y’a-t-il une direction du transport à Oran ?

Les bus de l’eto immobilisés par la grève et les usagers en paient les frais ,Y’a-t-il une direction du transport à Oran ?
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La grève observée par les travailleurs de l’ETO entre dans sa deuxième semaine et la situation continue de s’enliser devant l’inaction de la tutelle à trouver une solution aux problèmes pouvant conduire l’entreprise droit à la faillite. Cela sans compter les désagréments causés aux usagers…

Ainsi, les travailleurs de l’ETO qui sont en grève depuis la semaine dernière, déplorent le mutisme et l’inertie de la tutelle devant la plate-forme de revendications qu’ils ont déposé et dont la principale consiste à installer un directeur pour l’entreprise, poste provisoirement occupé depuis le début de l’année par l’actuel directeur du Transport de la wilaya d’Oran et ce, après le limogeage de l’ex-directeur de l’entreprise.

En parallèle, les habitants des quartiers desservis par les bus de l’ETO, se retrouvent ainsi pénalisés par cette grève, en plein mois sacré, vu que les familles oranaises aiment sortir après le f ’tour et sachant que les quartiers les plus lésés sont ceux de l’AADL, Haï Benarba et même la localité de Belgaïd.

Des quartiers dont les habitants sont ainsi obligés d’avoir recours aux autres moyens de transport tels que les taxis publics ou les clandestins, vu l’absence de transport en commun du secteur du privé, desservant leurs quartiers respectifs.

Le fait nouveau dans ce bras de fer opposant les travailleurs au directeur des transports, c’est le ralliement des fonctionnaires de l’administration de l’entreprise au mouvement de protestation, malgré les menaces du directeur consistant à les traduire en justice.

Il faut aussi savoir que les travailleurs ont refusé de suspendre leur mouvement de grève et ce, jusqu’à satisfaction de leurs revendications, à savoir le départ du directeur de l’entreprise et l’envoi d’une commission d’enquête dont la mission sera d’inspecter l’état des lieux dans lequel se trouve cette entreprise publique du transport urbain qui, selon eux, va se dirige droit à la faillite et ce, à cause de la mauvaise gestion des responsables.

F. Sifi