Comme le rapporte le quotidien francophone El Watan, Les établissements hospitaliers publics sont soumis à rude épreuve depuis la promulgation de la note n°1729 du 5 octobre 2015 du ministère des Finances, obligeant les gestionnaires à consommer 50% du budget alloué à l’établissement dans le cadre de la rationalisation des dépenses.
« La note ministérielle signée par le directeur des finances et des moyens, du temps de l’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, demande de poursuivre les efforts de rationalisation consentis en vue d’atteindre, à la fin de l’exercice 2016, une économie de 20% sur les crédits inscrits à l’indicatif des postes précités. »
« Les contrôleurs financiers tenus de mettre en application cette disposition sont régulièrement en opposition avec les gestionnaires qui tentent tant bien que mal de justifier au moindre détail toutes les dépenses. Une situation qui risque d’avoir un impact négatif sur la prise en charge des malades. «Le malade sera sérieusement touché par ces restrictions, » précise l’article.
L’instruction du ministre des Finances vient estropier l’activité quotidienne des services médicaux indispensables dans la prise en charge des malades.