Les bordures de trottoirs changent de couleurs, une autre fois On efface tout et on recommence

Les bordures de trottoirs changent de couleurs, une autre fois On efface tout et on recommence

Drôle est la gestion de la ville d’Oran. Ainsi, après l’histoire des autorisations de construction de marquises sur les trottoirs qui ont été démantelées par la suite grâce à l’intervention du wali car s’agissant d’une occupation d’espaces publics, et après les travaux d’installation de barrières sur les trottoirs du centre-ville, démontées une quinzaine de jours après, voici maintenant l’histoire de la peinture de couleurs jaune et noire qui a été appliquée sur les bordures de trottoirs au niveau de plusieurs ronds-points de la ville.

 Une couleur qui ne répond nullement aux normes devant être adoptées dans ces endroits, qui ont dû subir une autre bêtise humaine. Ces couleurs, le jaune et le noir en l’occurrence, sont en principe réservées aux zones de sécurité où le stationnement, qu’il soit de longue ou de courte durée est strictement interdit. Quant à la couleur des bordures de trottoirs des ronds-points, celle-ci doit être rouge et blanche comme nous l’avons rapporté dans notre édition d’hier.S’apercevant de la bêtise, pour ne pas dire autre chose de plus fort, le responsable auteur de cette «invention» hors du commun, a pris enfin conscience en prenant la décision de tout effacer pour tout refaire. En effet, les travaux de peinture réalisés en jaune et en noir, ces derniers jours sur les bordures de trottoirs de plusieurs ronds-points de la ville, sont en train d’être refaits, avons-nous constaté. Mais cette fois-ci, ce sont des couleurs qui répondent aux normes requises, à savoir le rouge et le blanc qui y ont été appliquées.

Cependant, ce qui est à déplorer dans cette affaire, c’est le gaspillage des deniers publics que ces travaux ont entraîné. C’est là un véritable gâchis qui, malheureusement restera impuni, un gâchis comme tant d’autres qui démontre clairement à quel point la ville est mal gérée par certains responsables incompétents qui ne méritent pas d’occuper de tels postes de responsabilité dans une aussi grande et importante ville comme Oran.

Ces responsables doivent sortir dans la rue pour demander ce que pensent d’eux les habitants de cette ville et ce qui se dit sur eux en ce qui concerne ce mode de gestion hasardeux. Ils ne doivent surtout pas oublier qu’il s’agit de dépenses d’argent du contribuable qui interviennent dans une période de crise où la rationalisation des dépenses publique est plus que jamais recommandée.

A. Bekhaitia