Tout le monde ne le sait pas, mais la France est une sorte de laboratoire expérimental du Mondial de foot. Ce statut de « cobaye bleu » ne remonte pas à hier : en 1982, lors d’une demi-finale aussi pathétique qu’inoubliable face à l’Allemagne, la sélection tricolore fut la première à disputer (et perdre) une série de tirs au but dans la compétition.
En 1998, année de son sacre, elle inaugura le principe du « but en or » en Coupe du monde, grâce à Laurent Blanc, en huitième de finale face au Paraguay.
Dimanche dernier, les Bleus ont encore exploré une innovation avec la « goal-line technologie », ce système que l’on dit infaillible pour savoir si le ballon a franchi la ligne de but. Au passage, les hommes de Didier Deschamps ont même essuyé la première hésitation de ce détecteur plus facétieux qu’il y paraît.
Rappelons aussi que, avec celle du Honduras, l’équipe de France a été la première sélection nationale sans hymne de l’histoire du Mondial. Ne nous arrêtons pas sur ce si beau chemin de la découverte, et faisons un rêve : et si, le 13 juillet prochain, les Bleus devenaient les premiers à battre le Brésil deux fois en finale d’une Coupe du monde ?
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