Nous sommes à la 48e minute lorsque Yohan Cabaye adresse une merveille de centre à destination de Karim Benzema. Ce dernier reprend le cuir qui rebondit alors sur le poteau gauche avant d’être envoyé au fond des filets par le gardien hondurien Valladares qui le ressort aussitôt. Une fraction de secondes plus tard, l’arbitre brésilien de la rencontre ne bronche pas et accorde le but au n° 10 tricolore. Le Honduras pense alors s’être fait léser. Mais non. Grâce à la Goal Line Technoligy, l’arbitre a pu rapidement déterminer si le ballon était rentré ou non. Une première dans l’histoire d’une Coupe du Monde qui a brièvement fait débat après l’affichage d’un « no goal » puis d’un « goal » qui a induit tout un stade en erreur.
« Je trouve ça dommage de montrer « goal/no goal ». Autant afficher directement « goal » pour que ça mette tout le monde d’accord. Pas la peine d’entendre tous les sifflets du public », a regretté Mamadou Sakho. En réalité, la première mention concernait le moment où le cuir a touché le montant avant d’atterrir dans les bras du gardien adverse qui a ensuite bien envoyé la balle dans ses propres cages. Et si Didier Deschamps a dû expliquer la chose à son homologue hondurien, le doute s’est très vite dissipé. Et les joueurs ont visiblement apprécié cette nouvelle aide. « C’est bien, ça montre l’importance de la vidéo. Même si les Honduriens étaient excités après la première image, c’est bien, ça calme tout le monde. On s’est remis à jouer », a indiqué Hugo Lloris dans des propos relayés par L’Equipe.
Idem pour un Olivier Giroud qui y voit comme un atout de taille pour les buteurs. « J’y suis favorable. C’est bon pour la justice des attaquants. » Soir de première, ce but validé par l’assistance vidéo permet en tout encore une fois aux Bleus d’entrer dans l’histoire. Pour rappel, ce sont eux qui avaient participé à la première séance de tirs au but en Coupe du Monde (contre l’Allemagne), avant de bénéficier du premier (et unique) but en or lors d’un Mondial en 1998 face au Paraguay.