les billets vétustes de 200 DA seront retirés du marché avant la fin de l’année

les billets vétustes de 200 DA seront retirés du marché avant la fin de l’année

Les billets vétustes de 200 DA, émis depuis 1983, seront entièrement absorbés de la circulation par la Banque d’Algérie avant la fin de cette année, a indiqué mardi le gouverneur de la Banque, Mohamed Laksaci.

« Nous avons décidé d’absorber les billets de 200 DA qui datent de 1983 et il ne reste en circulation que 15% des billets de cette coupure. Avec la collaboration des banques, nous allons achever cette opération d’absorption avant la fin de l’année en cours », a promis M. Laksaci alors qu’il répondait aux interrogations des députés concernant le rapport de conjoncture économique et monétaire de 2011.

Les transactions effectuées en vieux billets de 200 DA ont atteint 140 milliards de DA (1,77 milliards de dollars au taux de change actuel) depuis 1983, selon le gouverneur qui a souligné que cette somme restait « minime comparée au montant global des transactions fiduciaires ».

Mais il ne faut pas qu’il y ait amalgame entre le retrait graduel des billets vétustes de 200 DA, qui a été entamé en 2011, et le retrait définitif du marché de toutes les coupures de 200 DA, chose qui n’est pas envisageable et qui nécessite une décision du Conseil de la monnaie et du crédit, a précisé à la presse un haut responsable à la BA.

L’absorption des billets vétustes de 200 DA « veut tout simplement dire que chaque billet qui rentre à la Banque d’Algérie n’est plus redistribué », a-t-il souligné.

La coupure de 200 DA a été émise pour la première fois en 1983 avant qu’une coupure de la même valeur faciale mais dune taille plus petite ne soit émise en 1992.

Le billet de 200 DA a quand même « résisté plus que toutes les autres coupures à surtout lorsqu’on regarde les mauvaises manières dont beaucoup de gens traitent leurs billets », selon un autre cadre à la BA.

Evoquant l’incendie qui avait touché en août dernier le siège de l’Hôtel des Monnaies, M. Laksaci a fait savoir que l’enquête qui a été ouverte à cet effet « se poursuit pour définir les origines de l’incident », rappelant que les réserves des papiers fiduciaires ainsi que les équipements de l’institution n’ont pas été affectés.

L’impression des billets de banques et des papiers fiduciaires avait d’ailleurs repris son cours dès la fin août parallèlement avec une livraison hebdomadaire normale des passeports biométriques, a-t-il encore rappelé.