Les Bedjaoui impliqués jusqu’au coup dans des affaires de corruption en Algérie et cités notamment dans l’enquête du parquet de Milan sur les projets Saipem dans notre pays, ont mis en vente leur résidence du Canada.
Les frères Bédjaoui semblent vouloir se débarrasser discrètement de l’immense patrimoine immobilier qu’ils ont acquis ces dix dernières années grâce aux opérations de corruption, révèle Le Soir d’Algérie dans son édition de mercredi. Ainsi, Ryad Bédjaoui aurait mis en vente les deux propriétés situées au 1 et 3 rue des Huards sur l’île des Sœurs, à Montréal.
Farid Bedjaoui, lui, réside au Taxas (une de ses nombreuses demeures acquise à la faveur de ses affaires en Algérie), pas loin de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil. La famille Bedjaoui comme la plupart des clients du pouvoir a prospéré sur le dos de l’Algérie. Farid Bedjaoui serait aussi propriétaire d’une société de courtage à Hong Kong selon El Watan. Cité mais non inquiété par la justice algérienne, notamment dans le scandale de l’autoroute Est-Ouest, le nom de Farid Bedjaoui ressurgit de nouveau grâce aux enquêtes menées par les justices italienne, canadienne et suisse. Bedjaoui est au centre de toutes les rencontres entre les dirigeants d’ENI et SNC Lavalin avec Sonatrach et l’ex-ministre Chakib Khelil en contrepartie de commissions juteuses versées dans des banques à Dubaï, en Suisse et en France.
R.N.