Juste à quelques semaines de la fête de l’Aïd El Adha, les prix du bétail ont vivement enregistré une hausse vertigineuse, après que le prix maximal ait atteint 60 000 DA, par rapport à celui de l’année précédente s’estimant à 45 000 DA.
La directrice commerciale du complexe d’engraissement des ovins, Mme Mansouri, a révélé à Echorouk,que les ovins destinés à la vente par acomptes, sont seulement au profit du personnel des grandes entreprises, telles que Sonatrach, Sonelgaz ainsi les ministères, et seuls les employés des dites entreprises peuvent bénéficier d’un mouton en versement de trois mois, jusqu’au mois de janvier prochain.
La même source a clarifié que le crédit ne touche guère le personnel de la Fonction publique. « Les prix se varient entre 25 et 58 000, en fonction du poids et de l’âge », a avancé Mme Mansouri, notant que le ministère de l’agriculture veille sur le bon déroulement des achats.
Dans les différents points de ventes du bétail, les citoyens se précipitent vivement pour tâtonner les prix avant l’acquisition finale, alors que d’autres réservent un mouton payant à l’avance une partie du prix, en le récupérant la nuit de l’Aïd.
Les marchands du bétail, provenant de Djelfa, Médéa et M’sila, ont justifié la hausse vertigineuse à la loi du marché, affirmant que les prix du foin ont pris la part du lion des charges dépensées lors de l’hébergement des ovins, tout au long des jours qui précèdent le jour du sacrifice.
Pour sa part, le chargé d’information près le ministère de l’Agriculture, Mr Djamel Brchiche, a estimé, lors de sa déclaration à Echorouk, que l’Algérie se dote d’une bonne quantité de cheptel, s’estimant à 24 millions de tètes ovines, le fait qui signifie l’enregistrement de l’offre et de la multitude.
Ce dernier a nié catégoriquement l’existence d’une relation entre la hausse des prix et son ministère.