Les élèves des classes de terminale ne sont toujours pas rassurés. La note envoyée lundi à l’ensemble des établissements d’enseignement secondaire n’a visiblement pas eu l’effet escompté. Même s’ils ont repris les cours, la tension reste palpable dans beaucoup de lycées.
L’idée d’une seconde marche sur Alger est évoquée mais n’a toujours pas reçu l’aval de l’ensemble des représentants des lycéens, hier. Beaucoup d’entre eux se disent sceptiques par rapport à la note envoyée par la tutelle qui, disent-ils, ne porte pas le cachet du ministère de l’Education. Toujours en effervescence, les lycéens de plusieurs établissements continuent de faire part de leur inquiétude relative au déroulement de l’examen du baccalauréat prévu le 3 juin prochain. Ils réclament une réduction du rythme au niveau des classes, considérant que les enseignants vont trop vite et ne respectent pas le rythme des élèves qui affirment ne pas toujours comprendre. En réponse à cette doléance, le ministère de l’Education a dans la note adressée aux chefs des établissements secondaires demandé aux professeurs d’éviter d’aller trop vite dans un souci de finir les programmes au détriment des élèves. Auparavant, le ministère de l’Education s’était montré rassurant, rappelant que les modalités de l’examen du baccalauréat 2012 étaient les mêmes que les années précédentes. Un communiqué rappelait que les enseignements dispensés aux classes de terminale prendront fin le jeudi 10 mai 2012 au soir, alors que l’examen blanc du baccalauréat sera finalisé avant cette date, affirmant que les sujets du baccalauréat ne porteront que sur les cours «effectivement dispensés» et que la commission nationale de suivi des programmes arrêtera à la date du 10 mai, pour chaque filière et pour chaque matière, les seuils fixant les limites du programme de référence destiné à l’élaboration des sujets d’examen du baccalauréat et qui sera, dans le même temps, porté à la connaissance des candidats. L’inquiétude des lycéens est restée intacte. Ils demandent au ministère de l’Education de reculer la date de l’examen et de leur communiquer dans les meilleurs délais le seuil des cours à réviser en vue de l’examen.
N. I.