Les associations activant dans le secteur de la santé sont « une force de proposition » et « non des associés à la gestion des établissements hospitaliers », a indiqué dimanche à Khenchela le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
Dans une intervention sur les ondes de la radio nationale de Khenchela, au terme d’une visite de travail de deux jours, le ministre a annoncé qu’il sera question, au cours d’une rencontre prévue à la mi-mars avec lesdites associations, de la « complémentarité » entre l’administration du secteur et les associations.
M. Boudiaf a insisté sur le fait que les associations se doivent de contribuer au processus de proposition de solutions et de mécanismes à même de servir les malades, qui sont au centre des préoccupations du ministère, ainsi que le système de santé. Il a tenu à rejeter « toute forme d’ingérence dans les questions de gestion des établissements », soutenant que « la santé n’a pas de couleur politique ».
Au cours d’une séance de travail avec les cadres locaux de la santé, qui avait ponctué, samedi en fin de journée, la première journée de sa visite de travail, le ministre a précisé que son déplacement à Khenchela s’inscrivait dans le cadre de « l’évaluation constante de la situation du secteur ». Il a également insisté sur « l’importance de la planification » dans un système de santé au sein duquel les professionnels du secteur « trouvent la place qui leur revient » et les malades « les prestations adéquates ».
Le ministre a par ailleurs mis en garde contre les dangers que représentent les commerces de plantes médicinales présentées en tant que « médecine alternative », estimant nécessaire d’engager des « actions efficaces » contre cette pratique.
Au second jour de sa visite, M. Boudiaf a inspecté plusieurs structures de santé dans les communes de Bouhmama, de Kaïs, de Lemsara et de Chelia.