Une délégation de 35 hommes d’affaires britanniques et de représentants de grands groupes industriels est attendue en Algérie. Leur venue dans la capitale algérienne est annoncée pour le 23 janvier et durera jusqu’au 26 du même mois.
Entre Alger et Londres ce sont les prémices d’une nouvelle et passionnante histoire. Née sous de sourdes déflagrations terroristes menaçant la quiétude du pays du Big Ben, les relations entre les deux pays ont connu, depuis, de balbutiants progrès. Ce fut ensuite la découverte d’une Algérie riche en potentiels et en capacités permettant de bâtir une relation rationnelle. Justement, c’est le pragmatisme anglais qui a, d’ailleurs, encouragé le développement de ces relations et fini par susciter l’intérêt des Britanniques qui projettent de renforcer leurs liens avec notre pays par le biais de relations économiques basées sur le gagnant – gagnant. Entre l’Algérie et la Grande-Bretagne les échanges commerciaux ont atteint, en 2009, près de 2 milliards de dollars.
Les exportations algériennes en direction de la Grande-Bretagne ont avoisiné 1,18 milliard de dollars, contre 720 millions de dollars d’importations. En 2009, la Grande-Bretagne a été classée 10e client de l’Algérie et 14e fournisseur. Certes, ce niveau d’échanges est loin d’être à la hauteur des espérances des deux pays, dont l’un (l’Algérie) est mû par le désir d’émerger en exploitant les opportunités actuelles et l’autre, le voeu de s’élargir en sortant de son carcan et prospecter de nouveaux horizons.