Les anciens condamnés à mort algériens organisent depuis dimanche 27 octobre une grève de la faim au siège central de l’association nationale des anciens condamnés à mort 1954-1962 à Alger. Ils sont nombreux ,un peu plus de quarante anciens condamnés à mort venus de plusieurs wilayas du pays, ils sont agés entre 70 ans et 85 ans.
Leurs revendications sont essentiellement sociales en rapport avec le droit au logement ,le droit à une pension conséquente, le droit d’avoir accès au travail pour leurs enfants mais aussi le droit à la reconnaissance et la dignité. Ils dénoncent l’indifférence des pouvoirs publics quant à leurs devenir.
Dans une lettre ouverte adressée au président de la République(cliquez sur le lien en bas de l’article) ,l’association au nom de tous les anciens condamnés à mort lance un vrai cri de détresse pour interpeller les pouvoirs publics sur leur situation désastreuse à la veille de la commémoration du 59 ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.
« A l’indépendance on nous tapait sur les épaules pour saluer notre bravoure! »:
Le président de l’association des anciens condamnés à mort, dans une déclaration à ElWatan.com , la gorge nouée et les larmes aux yeux crie à l’injustice que subissent les anciens condamnés à mort qui 59 ans plutot avaient pourtant servi l’Algérie ,avaient assisté aux pires horreurs dans les couloirs de la mort où sous leurs yeux, leurs frères se faisaient guillotinés par les forces de l’armée coloniale française. L’Algérie compte aujourd’hui 1200 anciens condamnés à mort encore en vie.