L’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Mme Joan Polaschik, a conseillé le gouvernement algérien d’abandonner la règle des 51/49.
En effet, d’après la diplomate, cette règle est un obstacle pour les éventuels investisseurs américains dans d’autres domaines, autres que les hydrocarbures, lesquels ne seront plus porteurs à l’avenir car les Etats-Unis sont devenus un pays producteur. Et partant, l’Algérie doit y pallier par un marché alternatif dans les domaines de l’agriculture, la construction et les produits pharmaceutiques.
Mme Polaschik a fait cette «recommandation» lors d’une conférence de presse, en marge de sa visite au pavillon des Etats-Unis à la Foire internationale d’Alger (FIA). Pour rappel, 810 exposants, dont 405 entreprises étrangères, parmi lesquelles 32 américaines, en provenance de 33 pays, sont à cette 49e édition de la FIA.
La diplomate US a déclaré que son pays ne veut pas être un simple investisseur mais un partenaire à part entière, tout en notant les bonnes relations qui prévalent entre les deux pays dans les domaines politique et sécuritaire et en saluant les efforts déployés par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et la résolution pacifique des conflits régionaux, comme hier le Mali et aujourd’hui la Libye.