Les Algérois accompagnent en nombre la dépouille de cheikh Amar Ezzahi au cimetière El-Kettar

Les Algérois accompagnent en nombre la dépouille de cheikh Amar Ezzahi au cimetière El-Kettar

Une foule nombreuse accompagnait ce jeudi 01 décembre la dépouille du cheikh Amar Ezzahi, décédé mercredi 30 novembre 2016, vers le cimetière El Kettar où il sera inhumé cet après-midi, après la prière du Dohr.

Une file de centaines d’Algérois suivait la dépouille du célèbre interprète de chaâbi. Le cortège, parti du domicile de l’artiste, se dirigeait vers le cimetière El-Kettar, où sera enterré le cheikh, aux côtés d’El Hadj M’Hamed El Anka et Boudjemâa El Ankis.

L’icône de la musique chaâbi est décédé mercredi à l’âge de 75 ans à son domicile à Alger. Il avait été hospitalisé en septembre dernier pour un malaise.

Les Algérois affluaient en nombre hier soir à son domicile pour assister à la veillée funèbre, à laquelle a pris part le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, selon plusieurs médias.

Les Algérois en nombre à la veillée funèbre du cheikh Amar EzzahiLes Algérois en nombre à la veillée funèbre du cheikh Amar Ezzahi

Publié par HuffPost Algérie sur jeudi 1 décembre 2016

Amar Ezzahi était en attente d’être transféré dans un établissement hospitalier spécialisé à l’étranger, avait déclaré le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi le 21 novembre dernier.

Ce dernier a fait savoir ce matin que l’icône de la musique Chaâbi Amar Ezzahi allait être admis vendredi à la clinique Rothschild Fondation de Paris, dans une déclaration à la Radio internationale. Le cheikh attendait ainsi depuis.

Né le 1er janvier 1941 à Ain El Hammam à Tizi Ouzou, Amar Ezzahi a débuté sa carrière dans le chaâbi et le hawzi de Tlemcen dans les années 1960, après l’indépendance. Son premier enregistrement date de 1968 et devient l’un des plus brillants interprètes du chaabi des années 1970.

Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El Kawakib, Amar Ezzahi disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 1980 et n’est présent que lors des fêtes familiales.

Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun avec Mustapha Skandrani à Alger, où il interpréta entre autres « El Kaoui, Ghadder Kassek Ya Ndim, Taleb Tiri Aalla, Mekka y’al qelb El Haoui, El Harraz » pour s’effacer à nouveau.