En Algérie, après la marche non autorisée du samedi 12 février 2011, marche qui ne fut pas suivie par la majorité des algériens,les trois grands partis de l’alliance présidentielle serrent les rangs et font entendre leurs voix.
Sauvent-ils le peuple algérien ou l’enfoncent–t-ils ?
Le mercredi, 16/02/11, lors d’une réunion de coordination des partis, ils « condamnent l’ingérence étrangère dans les affaires internes de l’Algérie ».
Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), a affirmé, lors d’une réunion de coordination des partis de l’Alliance présidentielle, que plusieurs Etats voient actuellement en les pays arabes « un terrain d’expérimentation de modèles de démocraties qu’ils veulent leur imposer » en ajoutant que « Ces Etats emploient la politique des deux poids deux mesures et veulent amener nos pays à adopter des positions qu’ils considèrent démocratiques ».
M. Ouyahia (RND), a réagi de son côté en s’adressant à la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) qui a lancé l’appel pour organiser des marches tous les samedis en déclarant que les membres de la coordination « sont libres d’exprimer leurs revendications, mais que ce soit dans le respect des lois et sans dérapages qui pourraient conduire à l’anarchie ».
Aboudjerra Soltani (MSP), président, de la société pour la paix, en ce qui le concerne, a tenu à signifier que «l’Algérie possédait sa propre expérience en matière de gestion des crises » et qu’il saluait les mesures annoncées récemment puisqu’elles sont de nature à répondre aux attentes des jeunes. Il n’en demeure pas moins, avait-il ajouté qu’avec une meilleure coordination les résultats seraient meilleurs.
En fin de compte, on peut dire que l’Algérie déçoit tous « les oiseaux du malheur » qui ne s’attendent qu’au festin en festoyant à coup de communiqués sur les mésaventures des peuples arabes innocents qui ne recherchent qu’un renouveau et des jours meilleurs mais, qui hélas, ne sont voués, pour le moment, et de manière indéfinie, au niveau de la durée, qu’à l’anarchie et au chao faute de préparation, d’encadrement, de formation, d’organisation et de moyens économiques pour beaucoup.
.Faut-il que le peuple algérien aille encore au suicide pour plaire ? Pour plaire surtout à ceux qui ont parié en se souciant peu du nombre des morts et du sang innocent qui a coulé un peu partout ces jours-ci. Si le peuple algérien, dans sa majorité, n’a pas suivi cette fièvre généralisée qui s’est abattue sur le monde arabe, c’est qu’il a déjà goûté à toute son amertume. Cette dernière est très lourde en sacrifice matériel et humain.