Il y a quelques semaines, une affaire avait suscité un tollé sur les réseaux sociaux en Algérie: les Etats-Unis pourraient bientôt priver les algériens de visas pour se rendre aux USA!
Les Algériens bientôt privés de visas pour les États-Unis ? https://t.co/PcMbDg2PfO #Algérie pic.twitter.com/oOKdJUuCoh
— Algeria Tweet (@Algeria_Tweet) 22 décembre 2016
Les Algériens pourraient-ils bientôt être privés de visas pour les Etats-Unis ?
Publié par Chouf-Chouf sur vendredi 23 décembre 2016
Etant donné que l’Algérie figure sur la liste des 23 pays qui ne coopéraient pas avec les Etats-Unis en terme de rapatriement , les citoyens algériens risquaient de ne plus avoir accès aux visas américains, comme l’explique le site d’information TSA « L’Algérie figure sur la liste des 23 pays « récalcitrants ou non-coopératifs » dressée par l’Agence américaine de l’immigration et du contrôle des douanes en juillet dernier, (…). En conséquence, les Algériens pourraient se voir refuser leur visa d’entrée aux États-Unis, selon la même source. »
Algérie360.com a contacté l’ambassade des Etats-Unis pour de plus amples informations, voici l’explication qui a été transmise: « Les Algériens ne sont pas actuellement sujets à des restrictions de visa en vertu de l’article 243 (B) de la Loi sur l’immigration et la nationalité (INA). Nous avons des discussions en cours avec des pays du monde entier – dont l’Algérie – sur le rapatriement de leurs citoyens. Le gouvernement des États-Unis estime que, conformément aux normes promulguées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), chaque état est tenu de délivrer des documents de voyage et d’accepter le retour de ses ressortissants inadmissibles aux États-Unis ou dans tout autre pays. Les états étrangers sont également censés faciliter le rapatriement de ces ressortissants en acceptant leur retour. »
Ce qu’il faut comprendre: Actuellement, il n’y a aucune restriction concernant l’octroi de visas américains aux algériens. Les Etats-Unis sont en négociation en ce moment avec de nombreux pays pour qu’ils puissent rapatrier leurs ressortissants « inadmissibles » , conformément aux normes promulguées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
