Des experts américains ont déterminé les raisons principales pour lesquelles l’Algérie a fait exception à la règle et n’a pas suivi la vague de révoltes du printemps arabe, par le fait que la plupart des algériens ne voient pas en la personne de Bouteflika la raison de leur problèmes. Cinq experts représentant des instances internationales de défense de Droits de l’Homme et centres de recherche ont traité le dossier Algérie avec une sorte de stupéfaction et ont évoqué des troubles et manifestations quotidiennes ayant commencé bien avant le déclenchement de la révolution tunisienne.
Par A. K
Des experts américains ont déterminé les raisons principales pour lesquelles l’Algérie a fait exception à la règle et n’a pas suivi la vague de révoltes du printemps arabe, par le fait que la plupart des algériens ne voient pas en la personne de Bouteflika la raison de leur problèmes. Cinq experts représentant des instances internationales de défense de Droits de l’Homme et centres de recherche ont traité le dossier Algérie avec une sorte de stupéfaction et ont évoqué des troubles et manifestations quotidiennes ayant commencé bien avant le déclenchement de la révolution tunisienne.
L’université américaine « Johns-Hopkins » a organisé jeudi passé, en association avec le centre des relations transatlantique, un débat sur « l’exception de l’Algérie au printemps arabe ». Étaient invités au débat, Eric Goldstein, de l’organisation Human Rights, Daniel Seroper et Daniele Moro du centre des relations transcontinentales ainsi que M. Alex Areav du centre de recherche dans les affaires du congres, et John Antill de l’université de Fordham.
Parmi les remarques les plus importantes que les conférenciers ont faites sur l’Algérie, le fait que les revendications soulevées dans les manifestations en Algérie ne sont pas sorties de leur caractère social ou économique. Les manifestants ont toujours clamé de mettre un terme à la corruption, l’application de la justice sociale. M. Eric Goldson de l’organisation internationale Human Rights, pense qu’une grande partie des algériens ne voient pas en la personne du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika la raison de leurs problèmes et constaté, par ailleurs, un comportement violent de la police algérienne vis-à-vis des manifestants sortis dans la rue pour clamer le changement et qui ont été réprimés par la force publique. En évoquant l’exception de l’Algérie à la règle, c’est-à-dire au printemps arabe, M. Eric Goldson évoque l’embellie financière dont bénéficie l’Algérie, qui est pour grand-chose, selon lui, dans la pérennité du régime algérien, faisant allusions aux augmentations de salaires décrétées par le gouvernement algérien pour différentes franges de la société.