Chaque chef de foyer est en quête d’une rallonge en recettes d’au moins 50 000 dinars. C’est le montant de la cagnotte qu’il faut injecter pour faire face à cette saignée annoncée.
Ramadhan est prévu dans moins de dix jours, les familles algériennes commencent déjà à penser aux dépenses vertigineuses en cette période.
Lorsqu’on déambule dans les marchés quelques jours et durant le Ramadhan, on ne peut s’empêcher d’être le témoin de comportements excessifs. En effet, les Algériens achètent de la nourriture de façon inconsidérée, certains s’endettent auprès des amis et des proches, certains font des économies durant toute l’année pour faire face à la situation, alors que d’autres mettent en gage leurs bijoux en or. Certains consommateurs ont souvent un comportement irrationnel, une personne est plus faible pendant le jeûne,
elle n’est donc pas en mesure de fonctionner logiquement et commence à dépenser à droite et à gauche, elle veut acquérir et déguster un peu de tous les produits exposés sur les étalages du marché, et cela pour la rupture du jeûne et sans se soucier de sa santé financière.
En ville, dans les marchés et même dans les foyers, l’atmosphère propre à ce mois s’est déjà installée. Le secteur du commerce semble, pour sa part, avoir pris les devants pour éviter qu’il y ait pénurie de certains produits, comme les viande rouges et blanches, très demandées pendant le Ramadhan. Mais l’anarchie qui sévit encore dans le secteur risque de provoquer une flambée, comme à l’accoutumée, et ce, malgré les assurances des autorités publiques.
Par Nassima B.