Après une année de dur labeur, les vacances s’avèrent impératives pour recharger ses batteries. Mais où aller passer quelques jours de farniente et…à quel prix ? Tel est le dilemme de l’Algérien.
La question ne se pose sans doute pas pour ceux qui en ont les moyens. Eux, choisissent généralement la destination « étranger » et des pays comme la Turquie qui a largement remplacé la Tunisie depuis qu’un certain « printemps du jasmin » est passé par là. Il y a aussi, tous les autres pays du pourtour méditerranéen (France, Espagne, Malte, Grèce…) et même l’Europe de l’est voire plus loin jusqu’à l’Indonésie, pour peu qu’on ait la chance de se faire délivrer le fameux sésame d’entrée : le visa.
Les autres Algériens –c’est-à-dire l’écrasante majorité- surfent sur internet, piochent dans les annonces ou font jouer leurs petites relations pour trouver « La » destination Algérie qui leur permettra de goûter aux plaisirs de l’été (soleil, plage, sieste et tutti quanti), sans, bien évidemment, se ruiner pour la rentrée. Là encore, tout dépend du budget vacances. Si certains ont la possibilité de louer une petite semaine dans un hôtel en bord de mer (il y en a plusieurs sur toute la côte algérienne), d’autres préfèrent louer chez des particuliers. Cela se fait de plus en plus car les prix sont plus accessibles et le choix est plus diversifié. Des citoyens proposent leurs résidences secondaires ou même leurs maisons ou appartements situés en bord de mer, moyennant des sommes acceptables (environ 50 000 DA, la semaine), dans plusieurs wilayas du pays comme Tipasa, Cherchell, Boumerdès, Béjaïa, Jijel, Annaba, Tlemcen, Aïn Témouchent, Mostaganem ou Oran. Vous pourrez alors, outre les journées de plage, connaître aussi la ville à travers son patrimoine, ses vestiges, ses us et coutumes, ses marchés…
Il faut dire qu’avec le retour de la sécurité, l’Algérien peut enfin se déplacer en toute quiétude et aller à la découverte de notre vaste et beau pays.
Par Kamir B.