Les Algériens de France interpellent Sahli sur la cherté des billets

Les Algériens de France interpellent Sahli sur la cherté des billets

A la veille de la fête de l’Aïd El-Adha, le Mouvement citoyen algérien de France interpelle le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté algérienne à l’étranger sur les prix jugés excessifs des billets d’avion entre la France et l’Algérie.

Ce mouvement poursuit ainsi le combat qu’il mène depuis plus de deux ans. Dans la lettre adressée à Belkacem Sahli, cette association demande au secrétaire d’Etat de se pencher «sérieusement» sur la problématique de la cherté des billets d’avion entre la France et l’Algérie. Elle rappelle non sans regrets les nombreux courriers adressés à son prédécesseur.
Des courriers qui sont restés à ce jour sans suite. «Certains ministres ont dit que voyager sur Air Algérie est un acte de patriotisme ! Sauf que là, on oblige les gens à voyager sur cette compagnie et au prix imposé indiscutable, les privant d’un droit fondamental qui est celui de choisir », dénonce Omar Aït Mokhtar, coordinateur de ce mouvement. Le Mouvement citoyen algérien de France espère ainsi que Belkacem Sahli soit «plus sensible» à ce dossier que son prédécesseur. «Si l’on n’obtient rien d’ici début 2013, nous envisageons d’affréter des vols entre la France et Taberga (ville tunisienne située à 20 km de la frontière algérienne) à raison de 150 € par passager puis rentrer en Algérie par route. Cela nous évitera d’être arnaqués par Air Algérie à 700 ou 800 €.
Nous allons permettre aux plus démunis de visiter leur pays», lance M. Aït Mokhtar avec dépit. Le mouvement a suspendu ses actions prévues pour le 17 octobre dernier et pour le 1er novembre pour éviter toute mauvaise interprétation de ses objectifs. Mais il compte reprendre le terrain de la protestation à partir de décembre prochain.

Parmi les actions envisageables, le boycott des vols d’Air Algérie et d’Aigle Azur durant une période déterminée. Le mouvement affirme qu’il usera de tous les moyens jusqu’à ce qu’il obtienne gain de cause.

Sonia B.