Les adjoints d’éducation en grève les 5 et 6 mai

Les adjoints d’éducation en grève les 5 et 6 mai

Au moment ou le ministère de l’Education nationale pensait être parvenu à assurer la stabilité au sein du secteur, voilà d’autres grèves qui s’annoncent. Ce sont les adjoints d’éducation de différents établissements scolaires du pays qui renoue avec la protestation.

S’estimant « lésés » par rapport aux autres catégories professionnelles de l’éducation nationale, les adjoints d’éducation ont décidé de reprendre le chemin de la protesta en annonçant une grève de deux jours les 5 et 6 mai prochains, suivi par un sit-in devant le ministère de l’Education nationale.



Cette grève intervient juste après l’arrêt de travail de trois jours à partir du 27 avril, annoncé par le Syndicat national des corps communs des ouvriers et professionnels de l’éducation nationale (Snccopen).

Il faut savoir que la Coordination nationale des adjoints d’éducation affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation nationale (Snte) a décidé d’observer cette grève dans le but d’exiger la promotion de l’ensemble des adjoints d’éducation pour atteindre le grade d’inspecteur de l’éducation.

Dans un communiqué sanctionnant les travaux de son assemblée générale tenue dimanche dernier, la coordination des adjoints d ’éducation n’a pas manqué de dénoncer la politique de « deux poids deux mesures » adoptée par le ministère de l’Education nationale, qui, selon elle, a consacré plus de temps pour résoudre les problèmes de certaines catégories du personnel de l’éducation en ignorant les autres.

Le syndicat exige la création de nouveaux postes pour les conseillers de l’éducation et les conseillers formateurs de l’éducation, comme cela a été fait pour le corps des enseignants, et l’intégration de tout le personnel répondant aux conditions dans ses nouveaux postes ainsi que d’autres revendications.

La coordination a remis en cause le contenu du nouveau statut particulier de l’éducation nationale 240-12 qui, d’après lui, ne répond nullement aux attentes des adjoints et qu’il a qualifié de « faillite du système éducatif ». Elle insiste sur la nécessité de l’implication des représentants de cette catégorie dans l’élaboration du nouveau statut particulier.

Une grève de cette catégorie du personnel de l’éducation risque, au cas où elle perdure, de perturber les examens de fin d’année ; car ses travailleurs sont chargés de l’organisation des épreuves.