L’action politique de ces derniers jours reste figée sur l’élection présidentielle et la révision de la Constitution, suscitant auprès des acteurs politiques un large débat.
Alors que le Premier ministre continue son programme de visites de terrain à travers le territoire national, les acteurs politiques, eux, font leur grand show à travers des rencontres médiatiques et des meetings.
Ainsi, l’action politique s’intensifie à quelques mois de l’élection présidentielle prévue en 2014, dans un climat politique marqué par le débat autour de cette échéance électorale importante et la révision de la Constitution. Si la révision constitutionnelle divise la classe politique, elle intéresse et emballe tout de même tous les courants, y compris les islamistes. En effet, si les activités politiques des partis n’ont pas été vraiment intenses jeudi et vendredi, il faut dire que la scène s’animera aujourd’hui et demain comme d’habitude.
La surveillance du prochain scrutin est également un thème à débat pour la classe politique. Ces deux thématiques (révision de la Constitution et la présidentielle) sont au cœur des discussions et donnent de la matière à la classe politique, tous courants confondus. Tous les acteurs de la scène politique évoquent et abordent systématiquement la prochaine échéance électorale et la révision constitutionnelle et leurs discours politiques versent presque tous dans ces thèmes.

A propos justement de la révision constitutionnelle, les partis politiques restent divisés sur la priorité de la révision sur la tenue de l’élection présidentielle.
Ainsi, nombreux sont ceux qui ont fait de ces deux questions importantes les thèmes favoris de leurs discours et sorties médiatiques. A titre d’exemple, le président du FNA, Moussa Touati, a réaffirmé hier que «le peuple demeure la source de tout pouvoir réel et non pas l’argent ou tout autre chose».
Lors d’une rencontre de sensibilisation et d’évaluation des militants du FNA organisée à Hussein Dey, Touati a indiqué que son parti restait fidèle à ses principes fondamentaux pour lesquels il a été créé et qu’il défend afin que l’Algérie ait un pouvoir dont la source serait le peuple et dont les bases seraient la justice et l’équité. Il s’est dit profondément convaincu que la source de tout véritable pouvoir dans n’importe quel Etat est le peuple et non l’argent.
Touati a appelé les élus de sa formation politique, au niveau des APC et APW, à faire preuve de vigilance et d’œuvrer sans relâche au service du peuple qui a voté pour eux, soulignant que son parti milite pour garantir la prospérité de tout le peuple algérien pour que chaque citoyen jouisse des mêmes droits et devoirs et bénéficie d’un développement équitable.
Le président du FNA a appelé les militants du parti à faire preuve de sens de responsabilités et d’œuvrer à dépasser les entraves quelles qu’elles soient, pour l’édification d’un parti qui soit à la hauteur des espérances du peuple et des exigences de l’époque actuelle et du militantisme. Il a appelé les militants à se mobiliser davantage à la faveur de la prochaine échéance électorale, les exhortant à couper la route à ceux qu’il a qualifiés de détenteurs d’argent, sans les citer.
Yazid Madi