Le tribunal de Sidi M’hamed a traité hier une affaire de dilapidation de deniers publics.
Selon l’expertise, il y aurait eu des malversations, un trafic de vignettes et de fausses déclarations ayant mené à la dilapidation d’un montant de 12 millions de dinars de la mutuelle de la sûreté nationale d’Alger.
L’affaire a été mise au jour en 2001, lorsque M.M.A, directeur de la mutuelle de la sûreté nationale (DGSN) a procédé à un contrôle de la marchandise au niveau de la pharmacie, avec M. A., responsable de ce service. Après avoir constaté une fausse déclaration dans l’inventaire, le directeur a déposé plainte contre le personnel de la pharmacie auprès du tribunal de Sidi M’hamed à Alger.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les sept accusés H.M., B.M.A., H.M., M.A., .DJ.M. et R.Ch. non détenus, auraient en 2000 dilapidé une somme de 700 millions de centimes. Par la suite, le procureur de la République a accusé les 3 vendeurs de dilapidation de deniers publics et décidé d’ouvrir une enquête à l’encontre du responsable du magasin. Il a même fait appel à un expert pour détecter la faille.
Selon le constat de l’expert, le manque revient à la mauvaise gestion, notamment l’absence totale d’enregistrement des lots de médicaments avant l’année 2001. Il a également découvert qu’il y avait une différence de 12 millions de dinars entre le chiffre mentionné et la réalité.
Lors de l’audience, les accusés ont nié les faits en disant qu’ils ne faisaient qu’appliquer les décisions venant des supérieurs. Chacun des accusés a essayé de prouver qu’il est induit en erreur dans cette affaire. Les avocats ont essayé de prouver l’innocence de leurs clients.
Ils ont déclaré qu’il y a des gens qui utilisaient les cachets du service pharmacie pour faire sortir illégalement les médicaments. Ils ont ajouté que les passassions de consignes concernant les produits entrants et sortants sont mentionnés sur le registre.
La partie civile a demandé des dommages et intérêts. Le parquet a requis une peine de 5 ans de prison ferme pour les 3 vendeurs et 2 ans de prison ferme contre le responsable du magasin, le responsable de contrôle des produits, la responsable du service informatique et le responsable de la gestion des stocks. Le verdict sera prononcé prochainement.
Manal C.