Les accusations ont refait surface ce week-end, Matchs truqués : les présidents de club en parlent

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Elle court, elle court la rumeur !

Elle court, elle court la rumeur ! Le football national, à l’approche de la fin de la saison, renouerait donc avec ses vieux démons, parrains des combines en tout genre et du marchandage des matches. Si l’on convient qu’il est difficile de vérifier la véracité de ce que la vox populi a déjà hissé au rang de certitude, en témoignent les slogans scandés à Tizi, Sétif et Alger, il n’en demeure pas moins que certains résultats, annoncés du reste toute la semaine en coulisses, sont plutôt bizarres.

Comme par un tour de magie, le MCA, incapable de rafler le moindre point à l’extérieur pendant toute la saison au point de vivoter dans les bas-fonds du classement, parvient, curieusement, à sortir de son chapeau le génie créateur pour s’imposer sur les terres kabyles devant une formation de la JSK pour le moins qu’on puisse dire passive. De l’autre côté, à Sétif, l’ESS, champion d’Afrique en titre, abdique at home devant un relégable potentiel en l’occurrence l’ASO Chlef.

Le doute est d’ailleurs conforté par cette promesse faite une semaine auparavant à Bologhine par Hamar himself : “Je donnerai le match à l’ASO”, martelait-il après le traquenard de Saint-Eugène. Même scenario au stade du 20-Août 1955, où le Chabab lâche un point très précieux au profit d’un autre probable relégable, la JS Saoura dans des conditions dénoncées par le public de la bouillonnante “kouzina”. “Baouhh, baouhh (ils l’ont vendu)”, grognent les supporters. L’affaire prend d’ailleurs des proportions très sérieuses dans les réseaux sociaux. Pendant ce temps, les instances du football se murent dans un silence complice. “Cachez-moi ces combines que je ne saurais voir”, semble être la posture des dirigeants, plus enclins à liquider un championnat moribond qu’à débusquer les maquignons du foot. La justice, habilitée à s’autosaisir dans des cas similaires, ne bronche également pas.

S. L