Pour marquer la 11e année de l’investiture du président de la République, une rencontre s’est tenue jeudi à Alger en présence de plusieurs ministres et de hauts cadres de l’Etat.
près la projection d’un film-docu-mentaire dense et pâteux retraçant leparcours économique, social éducatif et sportif du président de la République durant la décennie 1999-2009, c’est-à-dire de la période allant du 15 avril 1999 au 15 avril 2010, le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger a ouvert un large et marathonien débat, en présence de Abdelaziz Belkhadem ministre d’Etat et représentant personnel du Chef d’Etat, Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et EL Hadi Khaldi, ministre de la Formation professionnelle sur les réalisations économiques et la politique générale menée par le chef de l’Etat qui entame son troisième mandat consécutif.
Le film relatant la chronologie de la stratégie gouvernementale, tous azimuts, prônée par Abdelaziz Bouteflika, intitulée “Algérie : étapes d’un parcours d’un guide” fait état d’un long processus ayant transformé la “face” du pays en une décade caractérisée, notamment, par le retour en force de l’Algérie sur le plan diplomatique international.
D’emblée des images poignantes montrent que le pays, après de longues années d’absence sur la scène mondiale, a retrouvé sa place d’antan qui lui sied bien à présent, puisque des pays occidentaux (Europe et Etats-Unis d’Amérique) entretiennent de bonnes relations économiques avec l’Algérie, en dépit de quelques difficultés et de divergences d’ordre idéologiques et politiques.
Mais, en tout cas, les investisseurs et hommes d’affaires des USA, de France, de Grande-Bretagne, d’Espagne, d’Italie… s’empressent de connaître le climat des affaires et l’environnement économique pour lancer des projets de développement.
Après avoir rencontré le SG de l’ONU, Ban Ki-Moon, la chancelière allemande Angela Merkel, le président Nicolas Sarkozy, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, pour ne citer que ceux-là, Bouteflika a replacé l’Algérie dans le concert des nations.
Le leitmotiv qui marque indéniablement cette décade c’est l’enveloppe financière de 150 milliards de dollars consacrée au développement économique quinquennal avec la construction d’1 million de logements, tandis qu’1 autre million en matière d’habitat pointe à l’horizon (plan quinquennal 20102014), selon les prévisions gouvernementales.
Ensuite, le documentaire rappelle la politique de l’emploi prévoyant la création de 3 millions de postes de travail.
Concernant le volet agricole, la sécurité alimentaire est érigée en doctrine ces dernières années où l’Etat a alloué 300 milliards DA pour le développement agricole et la valorisation des terres agricoles dans le nord et le sud du pays.
Pour ce qui est des ressources hydrauliques, la construction des barrages et le dessalement de l’eau de mer (13 stations de plus de 2,3 millions de m3 par jour, les pouvoirs publics ont consacré des sommes colossales pour la modernisation de ce secteur stratégique et vital.
A propos des travaux publics et des infrastructures routières, pas moins de 11 milliards de dollars ont été investis dans la réalisation de l’autoroute EstOuest.Concernant l’enseignement supérieur, des efforts ont également été consentis pour développer les infrastructures où 1,160 000 étudiants fréquentent actuellement les universités…
Pour ce qui est de l’emploi et de la résorption du chômage, le film rappelle que le taux de sous-emploi est passé de 29 % en 1999 à 11 % en 2008.
Le budget des transferts sociaux a atteint 1.212 milliards DA en 2009 afin de réduire les inégalités et le soutien à la retraite malgré quelques insuffisances constatées par ci et par là.
A.A.
