Après la démission de Rabah Saâdane, tout le monde s’interroge sur celui qui sera appelé aux commandes de la sélection algérienne et continuer l’aventure africaine en toute sérénité. Ô combien est importante cette question.
En entérinant la démission de cet entraîneur, Mohamed Raouraoua, le premier responsable du football algérien aurait-il pensé déjà à son successeur ? Et si c’était le cas, la FAF fera-t-elle confiance à un sélectionneur étranger ou plutôt à un entraîneur local pour assurer cette mission d’ores et déjà annoncée difficile d’autant que l’équipe nationale algérienne a très mal entamé les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2012. Il y a de quoi s’interroger et s’inquiéter, notamment après la débâcle devant la Tanzanie en match comptant pour la première sortie officielle de cette joute continentale.
Actuellement, beaucoup de confusions et de rumeurs caractérisent cette question bien précise sans pour autant les premiers concernés de cette discipline en Algérie ne prennent la peine de s’exprimer solennellement pour mettre fin définitivement à ce feuilleton qui a tant tardé.
A quelques semaines seulement de la deuxième rencontre officielle face à la république centre africaine, ce laps du temps qui reste sera-t-il suffisant pour prospecter et trouver un sélectionneur digne de ce nom pour assurer la continuité ? Après la coupe du monde, Mohamed Raouraoua, a confirmé lors d’une conférence de presse tenue à Alger que l’instance nationale n’a reçu aucun CV, les médias de leur côté ont à maintes reprises parlé de plusieurs noms que cela soit des locaux ou étrangers.
A l’heure actuelle, beaucoup de techniciens parlent de Abdelhak Benchikh l’actuel sélectionneur de l’équipe nationale A qui, selon la majorité d’entre eux, confirme que c’est lui qui a la chance de suivre tout le parcours de la sélection algérienne, et celui qui connaît le mieux la plupart des joueurs qui évoluent actuellement au sein de l’équipe.
Benchikha qui s’occupe des joueurs locaux, est parmi les entraîneurs les mieux placés pour driver cette équipe, sa désignation à la tête de l’équipe nationale même en tant que intérimaire serait plausible. Il y a aussi, Moussa Saïb, qui a été sollicité déjà pour travailler à l’ère de Saâdane il fait partie également de la liste.
Au niveau national toujours, on parle également de l’ancien sélectionneur national Nasser Sanjak qui connaît parfaitement le football algérien et la mentalité des joueurs qui évoluent au championnat européen et qui possède un diplôme d’entraîneur professionnel.
La sélection algérienne sous la houlette de cet entraîneur avait réussi rappelle-t-on en 2000 une belle Coupe d’Afrique au Ghana. Beaucoup d’autres noms d’entraîneurs locaux ont été également cités auparavant, à l’image de Djamel Menad, l’actuel entraîneur de la JSM Béjaïa, Fouad Bouali, le coach du Widad de Tlemcen.
Côté étranger, on parle aussi de l’actuel entraîneur du Mouloudia D’Alger, le Français Alain Michel, d’abord, son recrutement ne coûtera pas cher ( son salaire est de 14 mille euros) et puis il n’a pas encore signé officiellement son contrat avec ce club de l’Algérois.
Un autre entraîneur étranger est sur la liste, il s’agit du Français Jean-Philippe Troussier le seul qui ne s’est pas engagé. Une chose est sûre, la marge de recrutement d’un coach étranger est très minime, en raison de la position de l’État qui maintient son niet vis-à-vis d’eux.
En tous cas, le nom du futur sélectionneur quelle que soit son identité, sera connu d’ ici une semaine maximum du fait du rapprochement du stage des Verts en prévision de leur seconde sortie.
Par : Mourad Salhi