Comme l’a dit Fellag, les Algériens se sont entendus pour ne jamais s’entendre et ce ne sont pas nos anciens internationaux de 1982, 1986, 1990 et autres qui me contrediront après cette grande pagaille médiatique qui a précédé le tournoi de futsal face à France 98.
Car le problème, mes amis, c’est qu’il y a certains qui ne parlent à d’autres et d’autres… qui ne sont pas d’accord avec certains, sans parler des intrus qui n’ont fait ni la campagne de 1982, ni celle de 1986 et encore moins celle de1990 et qui sont parvenus à se faufiler à l’intérieur de ce qui est devenu une véritable institution historique du football algérien. C’est pourtant bien simple, car nous ne sommes quand même pas amnésiques mes frères.
Ceux qui ont joué la Coupe du monde 1982 sont connus et ceux qui ont gagné la CAN en 1990 le sont aussi. Tenez par exemple, j’étais vraiment étonné de ne pas voir sur le banc du coaching algérien des monuments comme Mekhloufi ou Khalef, alors qu’à côté il y avait un banc prestigieux avec Aimé Jacquet et Michel Hidalgo, les deux hommes qui ont marqué l’histoire du foot français au cours de ces trois dernières décennies et qui sont même considérés comme les pères spirituels du foot tricolore.
C’est quand même extraordinaire que l’on oublie d’inviter à la fête des figures emblématiques comme celles là. L’équipe de 1982 n’est quand même pas à ce point orpheline, même si elle devenue l’otage de petits intérêts sournois qui vont finir par ternir définitivement son image.