Touchez pas à mon président! Les Algériens ne décolèrent pas. Les milieux français qui se sont attaqués à leur président de la République, Abdelaziz Bouteflika, devaient être loin de se douter de la réaction qu’ils allaient provoquer en Algérie. Ils ne se doutaient pas que leurs attaques allaient souder et unir encore davantage les Algériens.
Pour deux raisons au moins. La première est qu’ils ne permettent à aucun étranger de toucher à leur Etat et à ses institutions, surtout dans le cas présent, la première d’entre elles, la présidence de la République. Surtout quand cet étranger est celui qu’ils ont délogé de leur pays par les armes.
La seconde est due à la place qu’occupe le président Abdelaziz Bouteflika dans le coeur des Algériens. A travers lui, ils se sentent tous concernés par ces attaques.
Pour en avoir le coeur net, il suffit d’être au fait des réalités algériennes. Ce qu’a fait le président Bouteflika pour l’Algérie et les Algériens est inédit dans l’histoire des peuples. Il a su réconcilier les Algériens qui s’entre-tuaient avant son arrivée. Grâce à quoi la paix a été possible après une décennie particulièrement tragique et qui a coûté la vie à 200 000 Algériens. Sa vision et son programme de développement du pays sont d’une dimension aussi vaste que le pays, c’est-à-dire immense. D’abord, le logement pour tous.

Ils sont des millions d’Algériens qui étaient logés dans la précarité absolue à avoir bénéficié d’un logement flambant neuf. D’ailleurs, et dans très peu de temps il n’existera plus de bidonville en Algérie. Pour Alger ce sera dès cette année. On peut citer également l’accès à l’eau.
Qui d’autre que le président Bouteflika est venu à bout, avec son vaste programme, du problème de l’eau potable qui paraissait insoluble avant son arrivée? Qui a construit toutes ces universités dans chaque wilaya? Ces dizaines d’hôpitaux. Ces centaines d’écoles et lycées? Qui a mis en place cette protection sociale qui assure la gratuité des soins à tous les Algériens et surtout aux malades chroniques et aux cancéreux dont les médicaments sont hors de prix à l’étranger? Ces routes, autoroute, voies ferrées, etc.
Pour toutes ces raisons et d’autres, les Algériens ont une relation filiale avec le président Bouteflika. Au final et grâce à leur aveuglement, les faux journalistes du journal Le Monde relayés par d’autres médias de la même officine n’auront réussi qu’à resserrer davantage les rangs des Algériens. Après les médias algériens, après la Centrale syndicale et le patronat, c’était, jeudi dernier, au tour du Sénat algérien de s’élever contre cette campagne «malveillante».
Quant au Premier ministre Valls, dans cette histoire, il s’en est pris au président Hollande qui avait témoigné de l’alacrité du président Bouteflika. Ceci sans compter les intérêts économiques de la France qu’il met en jeu. C’est aux Français de s’affranchir de la laisse qui les étrangle!