Mieux vaut tard que jamais. Le Pr Mokhtar Hasbellaoui intervient, enfin, pour faire taire ces mauvaises langues qui mettaient en cause les réfugiés africains dans la prolifération de la rougeole dans le pays.
Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière dément tout lien entre la prolifération de la rougeole et la présence de réfugiés africains en Algérie. «Il n’y a aucun indice à ce sujet et les réfugiés africains n’ont bénéficié d’aucun traitement spécifique dans le cadre de la lutte contre l’épidémie à l’exception des campagnes de vaccination menées dans les régions où ils se trouvent» a, en effet, affirmé, jeudi, Hasbellaoui.
Pour le ministre qui s’exprimait au Conseil de la nation dans le cadre d’une séance de questions orales, cette prolifération de la rougeole est à imputer au refus des parents de vacciner leurs enfants âgés de 11 à 18 mois, conformément au calendrier national de vaccination, à cause des rumeurs remettant en cause la qualité du vaccin.
Et à Hasbellaoui de soutenir, à ce propos, que le «vaccin disponible au niveau des établissements hospitaliers a été acquis après vérification de sa conformité aux spécificités recommandées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le contrôle de qualité à l’Institut Pasteur».
Cette bouderie de la vaccination qui a provoqué une vaste prolifération de l’épidémie dans certaines régions, celles du Sud notamment, est derrière les 7 000 cas d’atteinte à la rougeole enregistrés cette année ayant provoqué la mort de 10 bébés.
Une épidémie qui a, cependant, considérablement reculé avec seulement 60 cas dans les wilayas ayant enregistré le plus grand nombre d’atteintes, à savoir El Oued, Ouargla et Tamanrasset. Ceci grâce à la récente campagne de vaccination contre la rougeole ayant touché plus de 500 000 enfants les 20 derniers jours.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé l’ouverture, pour l’année universitaire 2018-2019, d’une nouvelle école nationale spécialisée en numérique et en intelligence économique et industrielle.
Pour Tahar Hadjar, l’intelligence économique constitue l’un des axes d’intérêt de son secteur notamment en termes de veille économique, de prospection et d’efficacité économique de l’Etat.
Le tout nouveau ministre de la jeunesse et des sports a, de son côté, tenu à préciser que les subventions attribuées aux clubs professionnels sont consacrées «exclusivement» à la formation, la promotion de ce sport, la création des écoles et centres de formation, l’hébergement et le transport des joueurs, selon les dispositions de la loi sur le sport 13-05 et la convention signée entre la tutelle et les clubs concernés.
Mohamed Hattab a indiqué que ces subventions financières n’étaient pas destinées au paiement des salaires de joueurs et entraîneurs et les stages de préparation à l’étranger.
M. K.