par J. B.

Cette zone, scindée en 53 lots, devra abriter plusieurs activités dans l’agroalimentaire, l’agriculture, l’industrie, entre autres. Toutefois, les opérateurs économiques installés dans plusieurs zones industrielles et plusieurs zones d’activités sont montés au créneau à maintes reprises pour dénoncer les problèmes qui bloquent leurs activités allant de l’état des routes au réseau d’assainissement à l’absence d’alimentation en eau La majorité des zones souffre d’énormes problèmes de réhabilitation, comme la détérioration des réseaux d’assainissement et d’évacuation des eaux pluviales, de l’éclairage public et du réseau routier, l’absence de stations d’épuration dans les entreprises polluantes. Ainsi, depuis son installation, le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, insiste sur l’aménagement urbain, la préservation de l’environnement et tout ce qui va avec. La réhabilitation des zones industrielles figure aussi sur la feuille de route du chef de l’exécutif qui, lors d’une visite effectué en septembre dernier aux zones industrielles d’Es-Senia et de Hassi Ameur, a ordonné aux services concernés pour établir un état des lieux de toutes les zones industrielles et un diagnostic de la situation de ces zones et l’élaboration d’une feuille de route pour apporter solution à tous les problèmes. Le wali avait indiqué que le règlement des problèmes des zones industrielles et d’activités passe d’abord par la prise en charge des missions basiques comme la réparation de la voirie, l’éclairage public et le renforcement de la sécurité. A la zone d’activité d’Es-Senia, qui regroupe près de 180 unités sur une superficie de 292 hectares, les routes deviennent impraticables dès la première goûte de pluie.