Le non-respect du timing des navettes et les complications liées aux formalités de contrôle ou d’accomplissement de procédures administratives, sont les principales préoccupations et entraves déplorées par les voyageurs qui s’en sont plaints au premier responsable du secteur, le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah, qui s’est rendu, avant-hier vers 17h00 au port d’Oran.
D’autres voyageurs ont évoqué le problème de la cherté des prix des billets qui, selon eux, ne sont pas à la portée de toutes les familles immigrantes.
L’un des passagers sur place dira à ce propos: «Pour mes deux enfants et moi, le coût de revient de l’achat des billets nous a quand même coûté un budget conséquent et qui n’est pas forcément à la portée de tous les immigrés et certains se voient ainsi privés de se rendre au bled pendant plusieurs années.»
En réaction aux préoccupations des voyageurs, Halim Benatallah a appelé à davantage de coordination entre les différents intervenants portuaires et ce, afin de faciliter les procédures préalables à l’embarquement des passagers. «La coordination inter-institutionnelle est primordiale dans la mesure où la procédure du traitement des passagers s’effectue depuis l’entrée au port jusqu’à l’embarquement », a-t-il dit.
En marge de sa visite au port, il a aussi présidé une séance de travail avec les représentants des différentes institutions impliquées, à l’instar de la Direction du Transport, de la Douane nationale, de la Police des frontières et de l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV).
«Le traitement des passagers doit être facilité à toutes les étapes du processus», a insisté M. Benatallah qui a dans ce sens exhorté les responsables compétents à coordonner leurs efforts en vue d’une meilleure fluidité à l’embarquement des passagers.
Il a également mis l’accent sur le rôle du comité de facilitation local dont la responsabilité est, dit-il, «solidairement engagée». Répondant aux contraintes évoquées par les participants à cette rencontre, M. Benatallah a estimé que le cas des retardataires à l’embarquement ne pouvait justifier, à lui seul, les retards relevés sur le terrain.
Le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger s’est en outre enquis de visu des conditions dans lesquelles s’opéraient les modalités préalables à l’embarquement, notamment sur le plan de l’accueil et de l’orientation.
Il a également abordé des passagers qui lui ont fait part de leurs appréciations, marquées principalement sur «la lenteur des procédures» et «la cherté des billets». M. Benatallah a fait savoir à cet égard que les préoccupations soulevées seront prises en considération et ce, afin d’améliorer la situation dans une vision pérenne et pas seulement pour la saison estivale.
En outre, la question liée à la suspension du traitement des passagers sur les bateaux, entre les 17 et 26 août et les répercussions subies par les voyageurs a aussi été abordée. Il faut savoir aussi que le 26 août dernier, le port a réceptionné 03 bateaux à bord desquels 3.983 passagers et 931 véhicules.
Un flux impressionnant qui, selon les responsables de la CNAN, a nécessité le transfert du traitement des passagers de l’intérieur du bateau vers le service des voyageurs et ce, à titre exceptionnel.
S. Bekaddre