Le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a indiqué dimanche à Alger que l’encours des crédits bancaires a atteint 8 000 milliards de DA en 2016, affirmant que les crédits infructueux sont en régression continue depuis des années grâce au mécanisme de contrôle des crédits adopté par les banques.
M. Loukal a précisé que 74 % de ces crédits sont des crédits à court et moyen termes destinés à l’investissement et à l’emploi, soulignant que les crédits accordés sont fructueux mais leur rentabilité se ressentira dans quelques années.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie intervenait lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions des députés concernant le bilan économique et financier du pays à fin septembre 2016.
« Quand on pose des questions sur l’efficacité des crédits, il faut bien comprendre que lorsqu’on entreprend un projet, cela demande des années avant de constater sa rentabilité sur l’économie …..personnellement, et vu que j’ai passé 11 années à la tête de la plus grande banque en Algérie,

(la Banque extérieure d’Algérie) je peux vous affirmer que les crédits accordés sont destinés à l’investissement et permettent de diversifier l’économie », a souligné M. Loukal.
Selon lui, au moment où ces crédits sont accordés paritairement aux secteurs privé et public, le nombre de projets enregistrés dans le secteur privé est deux fois plus important que ceux réalisés dans le secteur public.